Sur l'ourlet de ton sourire.
À l'orée de ton regard.
Au fil de tes cheveux
qui coulent comme un long fleuve de lumière.
Sur le bord de ton innocence.
Au creux de ta générosité.
Dans le silence de ton tourment.
Au gré de ta liberté.
Dans l'abrupt de ta conscience.
Au temple de ta sacralité.
Au sein de ta complexité.
Dans ton appartenance à la nature.
Dans ton appartenance à l'humanité.
Dans la courbe de tes gestes.
Au cœur de ta sensibilité.
Sur la ligne de ton horizon.
En chacun de tes lieux
s'avère le miracle de la vie,
son renouveau incessant,
son mystère inexplicable.
*
le silence
qui se cache
dans certains mots
fait trembler la page
et ouvre une brèche
pour pénétrer dans
le mystère
du langage.
*
tout ce qui n'est pas dit
l'indescriptible
ce rien d'indicible
ce bateau silencieux de l'infini
qui va s'échouer
entre les pages du
néant
comme une fleur séchée
prête à défier
le cours du temps
enfilée
dans le livre des éblouissements,
l'inexprimable...
*
Il est un lieu
où jamais mot ne fut prononcé.
Un lieu où tout se tait.
Un lieu antique, inculte et surprenant.
Un lieu sans voix et sans chuchotements,
sans l'ombre d'un raisonnement
sans le tourment d'un mental
envahissant.
Un lieu sacré
Un lieu de paix
que les humains appellent Silence
sans trop savoir pourquoi.
Un lieu d'avant leur venue sur Terre
et que si peu savent écouter.
Un lieu accessible seulement
à ceux qui descendent dans leur profond.
Un lieu où rien ne bruit
sinon la symphonie de la nature
sinon le chant de l'univers.
Il est un lieu
situé bien au-delà de la parole
fréquenté par les fous, les enfants,
les sauvages, les intuitifs, les illuminés.
Un lieu spirituel
où se rencontrer avec l’éternel.
Un lieu plein de vibration
un lieu de lumière.
Un lieu de dépouillement
Un lieu où l'on se perd
pour mieux se retrouver.
*
Chacun de nous est un univers à soi,
tout l'univers est en chacun de nous.
*
Les doigts de la poésie
effleurent les joues des événements,
démêlent les cheveux des sensations
pour en faire des tresses,
entrelacées de rubans et de perles,
d'images parfumées, de métaphores
et de pépites d'or,
de nids d'oiseaux, de rêves d'amour
qui te chuchotent à l'oreille
des mots d'utopie et
d'impossibles voyages.
Les doigts de la poésie
écrivent
avec l'encre magique,
écrivent d'un monde à réinventer,
d'un monde tout à réécouter.
***
--Nadine Léon.
"pour les nénettes... quand elles sont grave tristounettes... y a de la dum-dum dans l'escopette ! "..... Pascal-ito
LOL ! MDR ! hihihuhujajaja !
Federico