Choisir entre la chaleur des souvenirs ou la froideur du rien. Congeler son coeur, son esprit et ne garder que le minimum vital pour éviter de penser à lui, de respirer pour lui, de sombrer avec lui.
Tout est dit dans ces mots-là...
Avec une intelligence hors du commun, est posé ici, par ces mots, ce qui traverse les cerveaux de tous ceux qui ont à faire avec le départ de celui ou de celle qui a choisit la mort, la mort comme moyen ultime de " sortir " de l'impasse, l'impasse psychologique dans laquelle il ou elle se débattait.
Oui, entre souvenirs et oubli, nos cerveaux bringueballés s'échinent à ne pas choisir car le choix, au fond du fond, est impossible, destructeur et traumatisant.
Alors ?
Ne pas chercher du sens là où il n'y en a pas, là où la folie, au fond, a prescrit sa loi et ses effets, est probablement le seul chemin à suivre et à respecter.
Renoncer à la froideur de l'oubli et renoncer à la chaleur des souvenirs, puisque ces alternatives portent en elles les ferments du mal-être de celui ou de celle qui reste et doit faire sans...
domi...