Bonjour Sylvie,
Je sais que c'est difficile à croire aujourd’hui mais crois moi, la culpabilité s'atténuera. 10 mois après le suicide de mon compagnon, j'étais plongée dans la culpabilité, c'était ma seule pensée du matin au soir et la nuit je tombais de fatigue tellement j'avais torturée mon esprit toute la journée avec des "et si, et pourquoi, et ...", je ne connaissais plus un moment, pas une seconde de répit étant éveillée.
Le livre de Christophe Fauré m'a fait beaucoup de bien en me permettant de relativiser sur l'importance que je donnais à ma part de responsabilité ou d'irresponsabilité ..et à mieux comprendre la fabrication de ce sentiment.
Avec le temps , la culpabilité fera place au manque, qui aussi terrible soit il, semblera plus doux à côté.. Ce manque, je n'arrivais pour ma part pas à le ressentir tant que la culpabilité était aussi présente.
Bien sur cette culpabilité revient de temps en temps pointer le bout de son nez , mais je l'ai tant affronté que je commence à la maîtriser je crois, de manière à ce qu'elle soit vivable et ne fasse que passer.
Comme j'avais lu une fois à propos de ce sentiment "j'ai cette sensation d'être un lion en cage" , cette métaphore m'avait beaucoup parlé.
L'apaisement réside en chacun de nous " ( c'est pas moi qui le dit mais le Dalai Lama^^), il résidera en toi aussi. En attendant prends soin de toi comme tu le peux.