Je dis souvent à ma psy, "qu'importe l’extérieur ne reflète pas l’intérieur", le jour viendra crois moi, où toutes ces réflexions, faite parce que finalement , les gens ne savent pas quoi nous dire, t'importerons bien peu.

Le jour viendra , où , finalement tu t'assumeras totalement, sans le regard des autres, on finit par comprendre, que quoi que l'on fasse, quoi que l'on dise, quoi que l'on tente d'expliquer, jamais ceux qui n'ont pas connu cette déchirure, non jamais, ils ne pourront comprendre, alors, on finit par ce moquer de ce qu'ils pensent, de ce qu'ils disent....

Le chemin sera alors, plus doux,parce que cette douleur, toi seule, la porte, toi seule sait....

Affectueusement.

zabou

Faire connaissance avec cette solitude radicale et absolue , existentielle et tragiquement profonde... à l'occasion de la mort d'un être très cher à notre coeur... c'est une des découvertes qui nous écrase...nous isole, nous surajoute du mal...
c'est comme ça...
on apprend à compter sur soi... à prendre toutes les petites attentions et toutes les mains tendues...à habiller cette solitude de tas d'activités... de relations...mais elle demeure , là, au plus profond... on nait seul, on meurt seul et on affronte la mort de l'aimé/e seul/e, c'est notre condition d'humain...
Sans drame vécu,sans grande épreuve... on évite de la regarder en face... mais nous...on n'a pas le choix, on est obligé de le vivre comme ça... ensuite chacun déploie des trésors d'inventivité pour la contourner mais la vérité de cette solitude nous habite...à jamais...

C' est si vrai ce que tu dis Eva Luna. J' adhère complètement.
Comme Jean-Luc, je te dis merci pour ces justes paroles.