peu importe si la progression est discontinue et imprévisible, elle est "en marche" ;)
Je pleure moins, j'arrive même à ressentir une sorte de joie timide, qui se rattache à une foi, une confiance encore vacillante en l'existence d'une force qui nous dépasse, pleine d'amour, et qui détient le sens de toutes ces épreuves que nous traversons.
Grâce à l'abandon et la perte, j'ai trouvé une grande liberté,
Grâce aux cruelles déceptions subies de mes proches, une grande lucidité sur l'âme humaine
et là je commence tout doucement à aimer, accepter ma solitude.
j'essaie d'en faire une source de vie plutôt qu'un désert, un silence intérieur, une paix ressourçante
moi non plus je ne sais pas m'selle, mais ce que je sais c'est que tes mots :
le sens de la perte ne se laisse pas saisir facilement,
je ne sais pas s'il faut même le chercher...
laissons les questions et les pourquoi de côté,
un jour peut-être serons nous surpris de les avoir intégrés naturellement dans notre vie d'après...
Bulle
PS merci Souci et Anais pour vos passages en mots :-*
Vivre et croire,
C'est aussi accepter
que la vie contient la mort.
Et que la mort contient la vie.
C'est savoir, au plus profond de soi,
Qu'en fait, rien ne meurt jamais.
Il n'y a pas de mort,
il n'y a que des métamorphoses.
Tu ne nous as pas quittés,
mais tu t'en es allé au pays de la Vie,
là où les fleurs
Plus jamais ne se fanent,
Là où le temps
Ne sait plus rien de nous.
Ignorant les rides et les soirs,
Là où c'est toujours matin,
Là où c'est toujours serein.
Tu as quitté nos ombres,
Nos souffrances et nos peines,
Tu as pris de l'avance
Au pays de la Vie.
Je fleurirai mon coeur
En souvenir de Toi
Là où tu vis en moi,
Là où je vis pour toi.
Et je vivrai deux fois...
P. André Marie, o.s.b.