FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Après le suicide d’un proche => Discussion démarrée par: galaad le 12 mai 2013 à 14:48:57
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Bonjour à tous; je me pose en ce moment des questions sur l'acte suicidaire, serait il au fond un problème lié à la perception de la vie et du problème du temps, car pourquoi des gens se suicident alors qu'ils ont l'air heureux et pourquoi d'autres qui n'ont pas été gâtés par la vie resistent et continuent l'aventure de la vie?
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en septembre 2011, ma fille me disait aller mieux, de plus j'étais un peu plus rassurée car elle avait intégré une nouvelle école de désign et je la sentais moins perturbée.
il a fallut, 2 mauvaises nouvelles, ce 11 novembre 2011 pour qu'elle se défenestre.
son petit copain la quittait et son père ne pouvait pas la prendre le week end suivant.
2 abandons ressentit en 5 mns, elle a sauté de la fenêtre de sa chambre.
je pense qu'elle allait mieux, et ces 2 nouvelles n'ont pas été supportables pour elle, elle a peut être eu l'impression de replonger, elle a voulu dire stop.
le psychologue m'a expliqué que cela a été un geste réflexe à sa souffrance.
maintenant, je pense que les personnes qui ont vécues une vie douloureuse se sont fait la main "si je puis m'exprimer ainsi" elles sont plus résistantes à la douleur" est ce l'acte de résilience, je ne sais pas.
je me raccroche beaucoup à des histoires de résilience comme simone veil, après les camp de concentration, son parcours, et tant d'autres.
certains qui ont vécu de douloureuses expériences ont le cuir plus résistant, des ressources déjà utilisées donc disponibles à leur fonctionnement.
ceux qui ont eu une vie rose (si cela existe) n'ont pas de vécu de la souffrance et de la douleur, donc ne savent pas comment y répondre.
ceci est mon point de vue personnel.
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Bonjour Galaad, bonsoir à toutes et à tous,
Nous sommes inégaux face à la capacité de réagir aux coups durs de la vie...
N'oublions pas les problèmes psychiques que certaines difficultés induisent, qui sont invisibles dans un premier temps !
Je ne pense pas que l'on puisse feindre bien longtemps d' "avoir l' air d'être heureux"....
Evitons de comparer, chacun a son histoire, son tempérament, sa vitalité, ses croyances, bref il y a tant de facteurs qui interviennent pour les uns et les autres.
Moi, j'ai perdu ma seule enfant, elle franchement battante par le passé a traversé une période extrêmement houleuse dont elle n'a pas pu émerger. Comme vous, je cherche à comprendre ce qui peut amener une personne à se ôter la vie..
Vous savez qu' il y a des sites de prévention qui donnent des pistes bien que l'on en parle depuis peu, le suicide restant tellement tabou alors que le nombre de suicidés est de trois fois -voire plus- le nombre de personnes décédées suite à des accidents de la route.
Si la souffrance de mon enfant et ma propre douleur m' invalident pour le moment (en tant que mère j'ai une telle culpabilité) essayer de comprendre pour éventuellement aider, voilà ce à quoi je voudrais parvenir pour ma part, outre apporter ce que je pourrai aux deux jeunes enfants de ma fille, ce que voudrait leur tendre maman....
Faites-vous douceur Galaad et prenez soin de vous...
Chaleureusement.
Mj
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Bonjour Mammj, oui il est certain que la résilience que tu viens de me rappeler doit jouer un rôle dans "le blindage" que se crée toute personne dans l'aventure de la vie, et oui encore, tu as raison, il y a les problèmes psychiques parfois "dormants" et très difficiles à repérer
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Bonjour Petitefée, j'ai lu trop rapidement les messages et j'ai peu synthétisé ton message et celui de Mammj, veuillez m'en excuser. Oui je suppose que la résilience comme l'explique Dr cyrulnik doit aider vraiment pour surmonter les grandes difficultés de la vie, il y a peut être aussi la religion, et encore, des personnes très religieuses se suicident quand même alors..Donc cela reste quand même un grand mystère. Y a t il aussi un problème lié à la percption que nous avons de notre moi, celui que nous projetons en nous mêmes comme un miroir et celui que nous recevons du regard des autres?
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Bonsoir à toutes et tous,
L'acte suicidaire : vaste question.
Nous avons toutes et tous un vécu plus ou moins douloureux et un caractère inné et acquis avec les expériences de la vie. Les mêmes personnes ayant vécu les mêmes évènements ne réagissent pas de la même manière pourquoi ? je ne sais pas.
Je ne sais pas pourquoi certains voient le verre à moitié plein et d'autres le verre à moitié vide et pourtant ce n'est pas faute d'avoir fait des recherches à ce sujet du vivant de mon mari.
Maintenant ce dont je suis bien consciente c'est que personne ne sait de quoi demain sera fait et personne n'est à l'abri de sombrer dans un abîme noir et bien profond, les causes sont parfois subtiles et font écho à d'autres évènements douloureux vécus dans le passé mais toutes les personnes qui ont vécu des évènements douloureux ne se suicident pas.
Je suis au point où je suis d'accord pour dire que les personnes qui se suicident partent avec leur mystère, leur souffrance réelle est telle que la faire cesser est leur seule priorité.
Certains parlent de raptus suicidaire, ce terme m'a fait froid dans le dos la première fois que je l'ai lu sa définition. Il s'agirait "d'un comportement paroxystique, à caractère de décharge brusque et irrésistible, susceptible d'avoir des conséquences dramatiques pour le sujet ou pour autrui". Cela me fait penser à une pulsion très violente et incontrôlable ce qui pourrait me faire penser que celui ou celle qui se suicide ne choisit pas.
C'est vrai qu'il y a la résilience mais pourquoi, ayant vécu le même drame, certains en font une force et d'autres se laissent submerger ? Y-a-t-il une chimie dans le cerveau qui pousserait certains à surmonter et d'autres à sombrer ? Je ne sais pas.
Je ne suis pas d'une très grande aide pour vous répondre. Je n'ai que des questions auxquelles je sais que je n'aurai certainement pas de réponse.
Douce soirée
BLUEVELVET
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comme tu le dis si bien, Bluevelvet, il y a l'acquis et l'innée, mais même dans une même fratrie les réactions ne sont pas les même.
ma soeur s'est suicidée en 2005, ma fille en 2011.
il y a ce que nous faisons de cette innée et l'acquis prend ses racines dans l'innée.
pourquoi voir le verre à moitié plein alors que ma fille et ma soeur le voyaient à moitié vide.
pour ma part, j'ai toujours eu la foi, la certitude d'un après la vie.
je crois en la réincarnation donc en finir avec la vie, n'est pas dans ma logique car ce que l'on ne peut surmonter dans cette vie, nous sera présenté dans une autre...
ma soeur avait rejeté la religion, car pour elle, un dieu ne peut laisser autant de misère sur terre sans réagir, c'était sa façon de penser.
puis, il y a tous les gens que nous rencontrons sur notre chemin, un prof, une voisine...
parfois nous rencontrons certaines personnes qui nous sont très bénéfiques.
l'estime de soi, aussi, je doute que l'estime de soi, soit forte lors d'un suicide.
lorsqu'une personne se suicide, elle lève un interdit, et pour les personnes plus fragiles, c'est une porte envisageable.
mais, la société avec tous les jeux virtuels ou nous avons plusieurs vie, les sites comme facebook, ou nous pouvons avoir 500 amis que nous ne connaissons pas pourtant, les infos rabâchant sans arrêt les atrocités de la haine, de la colère, n'est pas non plus rassurant et optimiste.
les jeunes se suicident de plus en plus, comme si la vie avait perdue de sa valeur.
y avait il autant de suicident avant, et après guerre ? je suis sûre que non, mais peut être je m'avance...
est ce normal de voir des gens se suicider face à une pression professionnelle constante ?
de banaliser la mort ?
entre la réalité et la fiction, j'ai parfois du mal à faire la différence tellement les images, les ressentis se ressemblent.
pour ma fille, on m'a aussi parlé de raptus suicidaire, ce moment où la personne est dans un état second et non plus objectif.
oui, je pense qu'il y a une chimie hormonale, certains sécrètent plus d'endorphine que d'autres, la dépression en est une preuve, mais ceci peut se travailler.
lorsque nous courons régulièrement, notre corps sécrète beaucoup plus vite, l'hormone du bonheur, la sérotonine je crois.
donc à ce niveau, nous ne serions pas tous égaux.
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Boujour,
Ayant moi-même fais une tentative de suicide je suis en mesure de vous apporter quelques éléments de réponses. Cela part tout d'abord d'une énorme souffrance le plus souvent lié à l'enfance comme cela à été le cas pour moi. Cette souffrance est telle que l' on passe à l'acte. On ne pense pas aux conséquences dramatiques. Suite à cela j'ai suivi une psychothérapie pendant un an, cela a été très douloureux mais je me suis battu et ma famille m'a soutenu. La conclusion est qu'en France il n'y a pas assez de soutien à ce niveau là quand on est en détresse. C'est souvent des hôpitaux psychiatriques lugubres où toutes les pathologies sont mélangées. Pour ma part je suis tombé sur une bonne structure. Il est souvent nécessaire de faire un travail sur soi et se faire aidé surtout quant on traverse des évènements dramatiques.
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Bonjour,
Ayant eu aussi un enfant mon Nicolas 17 ans qui est parti de son plein gré, je pense que ce sont toujours partiellement des raisons mystérieuses qui poussent à un tel départ car souvent nous entendons : rien ne laissait présager, il faisait des projets etc... Mais qu'en est il des raisons profondes d'un mal être qui poursuit ceux qui ont passé à l'acte. Nos enfants par exemple souvent sous des apparences détendues pour donner le change ont fait un cheminement personnel où pêle-mêle, expériences démoralisantes successives, dépressions, médicaments inadaptés, peur, les ont mis dans un engrenage d'anxiété et de tourments qu'ils n'arrivaient plus à maîtriser, jusqu'à se sentir inutiles et perdre le goût de vivre. Un psychiatre le docteur Dumoulin disait que contrairement aux apparences,, le suicide n'est jamais volontaire et conscient. C'est la tragique conséquence au travers de leurs tourments, d'une volonté et d'une conscience altérée par une sorte de "cancer de l'esprit" qui provoque un déséquilibre chez nos jeunes et les poussent à effectuer un geste qu'ils ne réalisent plus et dont ils sont irresponsables. Ils ne se donnent pas l mort, ils la subissent.
Les spécialistes disent que le geste relève, dans la plupart des cas, à la fois du domaine de la médecine, de la psychologie, de la vie en société avec de profondes déceptions. L'histoire de l'acte suicidaire est aussi enfouie dans le psychisme et dans l'histoire particulière de chacun mais la constatation générale qui pousse à cet acte est le sentiment d'injustice, de la bassesse, des compromissions souvent nécessaires de l'intolérance et de la haine, trop fragiles pour vivre dans ce monde.
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trop fragiles pour vivre dans ce monde.
moi je voudrai rajouter à la phrase de mitzou, "trop sensibles pour survivre dans ce monde"
mon mari était quelqu'un de trés (trop?) sensible, à fleur de peau, n'ayant aucune confiance en lui, chose peu courante chez un homme, il avait quelque chose de spécial que les autres n'ont pas et c'est certainement cette chose spéciale qui l'a conduit à se donner la mort
ce mal ête intérieur,cette différence, presque imperceptibles, il les cachait, en avait honte je pense, il aurait voulu correspondre à cette put...n d'image de l'HOMME PARFAIT, ce clichée qui les veut invaincibles, moi j'aimais cette fragillité qui le rendait touchant
je savais, je sentais que quelque chose clochait avec son enfance, il refusait d'en parler, n'en évoquait jamais aucun souvenir malgré les demandes des enfants, avait d'étranges relations avec ses frére et soeur, ses parents, sa famille en général ; je lui avait demandé depuis quelques temps d'essayer de se faire aider, pour se liberer de ses moments de tristesse, on a souvent une mauvaise opinion d'une aide psycologique, c'est pas fait que pour les "grands malades" ; sa fierté le pousssait à essayer de s'en sortir seul ; il a quand même fait 2-3 séances de paroles, qu'est ce que ça a réveillé en lui pour qu'il veuille en finir avec la vie ?
il a emporté avec lui ses secrets et moi je restes avec toutes mes questions, mes doutes, ma culpabilité et mon désarroi
lapuce
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Béa,
j'ai pas encore trouvé la force d'aller parler à cette personne, ça fait 4 mois et demi qu'il est parti, je suis brisée, j'ai peur de ce que je vais apprendre, peur de pas encaisser ; je sais que je vais y aller, j'arrive juste à avoir assez de force pour le quotidien de mes enfants, le moindre truc en plus me fait dérapper, j'espére que tu as raison, qu'on saura un jour, pour lui, pour les enfants, pour moi
lapuce
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je pense que les raisons peuvent être multiples, il y a des choses que l'on arrivent à vivre un jour, puis un autre jour parce qu'on est plus fatigué, on n'encaisse pas.
quand une personne se suicide, effectivement je pense qu'elle emporte avec elle une part de secret.
quelque chose peut être qu'elle ne pouvait ou ne voulait pas partager, intime à elle même.
nous, on reste là avec ce vide, cette interrogation, cette incompréhension.
nous est il possible alors malgré notre douleur et grâce au temps, de respecter leur choix.
accepter de ne pas tout savoir, de ne pas pouvoir ou devoir tout savoir forcément du pourquoi de son geste.
avons nous le choix ?
n'y a t'il pas une phrase qui dit " c'est la goutte qui fait déborder le vase" n'est ce pas un peu ça le passage à l'acte parfois ?
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Bonjour,
les pourquoi des gestes suicidaires ?
j'ai visionné sur internet une conférence du Dr Xavier Pommereau qui m' a beaucoup aidé dans cette réflexion et dans mon cheminement
il y a eu quelques échanges en juin 2012 sur le fil" conférence du Dr Pommereau" , il était intervenu, je m'étais exprimé à ce sujet sur mon fil " aujourd'hui je réalise"
Orchis
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Bonjour Galaad, bonjour à toutes et tous,
Sur un de mes fils de discussion "prévenir... pour ceux qui restent", j'ai mis quelques adresses de sites où vous trouverez je l'espère
au moins "quelques" éléments de réponse aux questions que vous vous posez, que nous nous posons tous !
Paix et douceur...
Mj
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je pense que les raisons peuvent être multiples, il y a des choses que l'on arrivent à vivre un jour, puis un autre jour parce qu'on est plus fatigué, on n'encaisse pas.
quand une personne se suicide, effectivement je pense qu'elle emporte avec elle une part de secret.
quelque chose peut être qu'elle ne pouvait ou ne voulait pas partager, intime à elle même.
nous, on reste là avec ce vide, cette interrogation, cette incompréhension.
nous est il possible alors malgré notre douleur et grâce au temps, de respecter leur choix.
accepter de ne pas tout savoir, de ne pas pouvoir ou devoir tout savoir forcément du pourquoi de son geste.
avons nous le choix ?
n'y a t'il pas une phrase qui dit " c'est la goutte qui fait déborder le vase" n'est ce pas un peu ça le passage à l'acte parfois ?
oui les raisons sont multiples mais on peut parfois trouver des similitudes, comme le manque de confiance en soi, ou une mauvaise estime de soi, les racines peuvent partir de l'enfance, des éléments parfois dramatiques ou difficiles dans l'enfance et l'on se construit avec une petite fêlure ...., et si les circonstances dans la vie, viennent donner pression et raniment alors l'impression négative qu'on a de soi (si par des paroles malencontreuses ou malveillantes on vous renvoient cette impression négative) tout doucement cette brèche s'ouvre un peu plus (la dépression s'installe parfois sournoisement....) et quand l'entourage s'en rend compte, il est parfois trop tard........ le processus d'idéalisation suicidaire est enclenchée, le problème c'est que pour l'entourage ce n'est pas forcément explicite surtout quand la personne fait tout pour camoufler son mal être en minimisant en nous rassurant parfois. même si pour mon histoire, mon fils étant très demandeur d'aide, mais je pense qu'il a cru un moment qu'il n'y avait plus de solutions, j'en veux beaucoup au suivi psy, qui est encore pas toujours à la hauteur !! loin de là "n'est-ce pas Mammj !"
et les traitements anti dépresseurs sont de véritables bombes si le suivi n'est pas de qualité et si l'entourage n'est pas informé :-X.
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Bonsoir à toutes et tous,
Mélie comme je vous rejoins dans vos propos, cette similitude dans les vécus, ce chemin de "suicide".
De mon "expérience" je peux dire que mon mari ne disait pas les choses. C'était une personne qui ne se livrait pas du tout, qui gardait tout pour lui. Pour l'anecdote, il a eu des problèmes au niveau des intestins, nous sommes allés consulter un spécialiste en la matière qui nous a dit : le problème que vous présentez Monsieur est typique des personnes anxieuses et renfermées. Je me suis dit : on a peut-être une piste pour avancer. Nous sommes sortis de la consultation et mon mari m'a dit d'une voix convaincue : je ne suis pas anxieux, je ne suis pas renfermé, il raconte n'importe quoi ce médecin. Et je peux vous assurer qu'il a vu d'autres médecins qui ont tenu des propos similaires mais mon mari n'a jamais admis ou peut-être ne pouvait-t-il pas l'admettre ?
Je n'ai jamais éprouvé de culpabilité vis-à-vis du suicide de mon mari mais cette question de savoir quelle souffrance pousse à cet acte extrême, c'est vrai que celle-là elle me tient bien. Je me connais bien, il me faut comprendre pour admettre, j'ai admis son geste par rapport à une souffrance extrême . Maintenant j'aimerais connaître cette souffrance extrême. Je sais que mon chemin sera très long puisque mon état d'esprit est à l'opposé d'une personne suicidaire.
Je ne connais pas les prises en charge psychologiques puisqu'il n'a jamais pu/voulu/ne pensait pas être mal. Quand j'abordais la question il disait toujours : moi je vais bien, c'est toi qui a un problème. Voila la problématique, comment voulez-vous agir ?
A toutes et tous douce soirée
BLUEVELVET
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vous avez fait ce que vous pouviez comment aider quelqu'un dans le déni de sa souffrance ?
pour mon fils au contraire, il a tout de suite reconnu qu'il faisait une dépression (le contexte de sa vie était difficile à l'époque et le surmenage en plus) il a accepté l'aide des médecins, par contre il ne sentait pas qu'ils étaient vraiment à son écoute, entretiens trop courts, médicaments sans réelles explications, nous avons même cru que cela allait mieux.....
il s'est découragé et a perdu espoir, il me disait quelques jours avant son suicide, j'ai plus la force d'avancer, retrouver du travail va être impossible....seulement le soir de son suicide il semblait beaucoup mieux comme serein, "phase de cristallisation", a t'on appris plus tard....
Douce soirée à vous aussi