Manon, comment vas tu ? Toi aussi tu en as pris plein la gueule, avec ce suicide, l'absence de ton papa, le harcèlement au travail.
Que m'as tu dit aujourd'hui à propos du départ de ton copain à Toulouse ? Que tu en trouveras un autre. Je t'ai répondu que je ne comprenais pas, et que tu pourras m'en parler plus tard, car je pense que tu n'avais pas vraiment envie de parler.
Je t'aime ma biche, mais tu sais j'ai envie de partir. Trop d'incompréhension par rapport à ma situation, trop peu de soutien, trop malade, certainement des effets indésirables graves de ces bon sang de benzodiazépines.
Trop de souffrances. Que ton copain t'aide à mieux aller. Je sais que tu ne peux peut être pas le suivre à cause de ton arrêt de maladie. Ce matin ma soeur a dit du mal de toi, une sacrée s.........;
J'en ai marre Manon à part toi je n'ai trouvé personne de réconfortant, comprenant mes problèmes.
T'infliger mon suicide ma puce, non j'ai encore conscience de la gravité de ce geste pour les survivants.
Mais j'en ai vraiment ras le bol, j'ai plus envie de me mettre en colère contre les psys, je les plains ces incompétents attirés par le fric, j'ai envie de pleurer.
J'espère que ta bonne copine va t'aider à aller mieux, elle est mieux qu'un psychiatre. Je t'aime