Papa, comme je leur en veux d'avoir provoqué ta mort. Aucun suivi psychologique pour tes enfants. Un de tes fils a  exprimé sa souffrance par de la violence et moi et ma sœur on a subi.
L'agoraphobie que ta mort a entrainé chez moi pendant 40 ans, quelle souméffrance.

On voulait me mettre sur la liste des invalides psychologiques, pourquoi ai je refusé ?

La reprise du boulot a amélioré certains points de ma maladie psychique, mais que d'efforts me demande t on maintenant/

Travailler encore six ans dans un boulot qui ne m'intéresse pas pour finir par gagner moins que ce que l'on m'aurait donné en étant en retraite pour invalidité.

Que de choix difficiles  mon papa. Et ta belle fille qui se suicide en me disant à la fin 'Comment la mort de ton père t'a rendu'
Je n'y étais pour rien dans ta mort, ce n'est pas moi qui ai refusé d'être suivi psychologiquement à 4 ans, et ce n'est pas moi non plus qui est fait exprès de choisir un psychiatre incompétent qui a cru régler mon problème de ton deuil en trois séances et le commencement de l'addiction au Xanax.

Mon papa, notre beau pays ne m'a rien donné de bon...... Faire mon service militaire alors que j'avais des attaques de panique. C'est cela la France. Donner des substances psychoactives pour m'aider à faire mes deuils, c'est cela la France.
Me piquer 22,2 pour cent de ma faible retraite, c'est cela la France/

Papa, je me sens si seul, et certains me disent peu altruiste, tant pis papa, je te parle, je t'aime, tu me manques.

¨Papa, le fait que ce soit une administration qui ait provoqué ta mort, l'administration dans laquelle tu étais un brillant ingénieur, renforce ma rancœur par rapport aux autorités qui gouvernent ce pays.
C'est idiot, je le sais, mais c'est comme cela.
Une administration qui a tout fait pour étouffer l'affaire,  pour que personne ne perde sa place à cause de cette négligence.
Alors je mélange tout en ce moment, cette reconnaissance de la culpabilité de la France pour la rafle, cet appui promis aux victimes du terrorisme, et moi qui me trouve seul avec mes étiquettes de psychotique, de nuisible et autres*..

Papa, je crie ma colère pour ce qu'on t'a fait, pour ce qu'on nous a fait.

Bisous
 

J'en ai marre de ce pays. Champion du monde de vente d'anxiolytiques. Et pas de numéro pour appeler si vous êtes drogué.
Kompong Speu m'a dit deux fois un endroit oû on pouvait se sevrer.
Putain c'est loin de chez moi, et je n'ai plus aucune confiance dans les spécialistes de la santé mentale qui ont perdu la leur en croyant sur parole les labos pharmaceutiques, quand il n'y a pas eu de corruption de grands et petits psychiatres.

Alors oui, SEUL avec ma vie de néant avec toujours avec moi pendant 30 ans ces putains de pilulles

Et croyez bien que ceux qui sont drogués, les gens s'en méfient quand ils le savant, en ont pitié. On a compris maintenant que ces substances psychoactives étaient dangereuses, et alors quelle aide de proximité recevons nous.

Pays guerrier et fier de l'être, et incapable de faire diminuer drastiquement le nombre de suicides.

Priorité à la prévention du suicide, faites passer le mot à BFM TV qui ne veut absolument pas parler des journées nationale et mondiale de la prévention du suicide.

15 ans que tu t'es suicidée Jeany, et rien à changer. Luttons de toutes nos forces pour atténuer la souffrance de certaines personnes pour qu'elle ne finisse pas par prendre leur mal en main

Je ne sais pas pourquoi j'ai retiré deux messages concernant les problèmes rencontrés par par ma fille avec son employeur.
J'ai retiré que ma fille m'a dit hier que ses envies suicidaires revenaient.
Je n'ai pas dit que j'ai envoyé balader ma mère et que je coupe les ponts avec mon sœur et que c'est fait depuis longtemps avec mon frère qui m'a dit de me suicider.
User sa souffrance peut être très utile, mais quand des connards vous pourrissent la vie dans la vie réelle encore maintenant il y a de quoi désespérer
J'aimerais être plein d'altruisme, mais que certains à qui on donne beaucoup finissent par ne pas nous emmerder encore plus.
C'est le cas pour l'employeur de ma fille, c'est le cas pour mon administration et les politiques

Bonsoir assiniboine,

Je lis régulièrement tes posts et je constate avec tristesse (mais aussi avec compréhension !) que peu de personnes te répondent.

Sais-tu pourquoi ?

Simplement parce que l'ensemble de tes écrits est devenu une sorte de "blog" dans lequel tu ne donnes aucune piste positive susceptible de donner au lecteur l'impression que tu veux à tout prix t'en sortir et vraiment aider ta fille.

A longueur de phrases, tu ressasses tes griefs contre  les thérapeutes, l'administration, les politiques, les employeurs ... etc ... sans jamais te remettre en question personnellement.

Tu es accroc au Xanax ... OK ! Mais rien ne t'empêche par toi-même de diminuer les doses journalières imperceptiblement et de juger également par toi-même quels sont les effets sur ton état ... Ce serait un bon commencement mais tu n'en parles jamais, te contentant de pester contre les médecins et d'attendre ... Mais attendre quoi ? Que "suicide écoute" te donne une recette miracle pour t'en sortir ? Que quelqu'un vienne sonner à ta porte pour te prendre par la main ?

Il est indéniable que la mort de ton papa et le suicide de ton épouse ont causé des chocs traumatiques importants tant à toi qu'à ta fille, mais ne me raconte pas qu'il est impossible de trouver en France une structure digne de ce nom qui pourrait vous prendre en charge, toi et ta fille, et mettre en place une thérapie adéquate sans que cela ne te coûte la peau des fesses ! Tu es en France et pas dans un patelin du fin fond de l'Afrique !

Mais pour cela, il faut se bouger et se prendre en mains et non pas ressasser toutes les rancoeurs qui te passent par la tête.

Quand je lis ton thread, je pense à la fameuse phrase : "Vous qui entrez ici, perdez toute espérance !" ... Mais non ! J'ai tort, car l'amélioration, sinon la guérison est à ta portée à condition de commencer doucement par de petits pas (Voir Xanax ci-dessus !) ... L'Amour de ta fille doit être un tremplin et non un frein !

Je suis fumeur de longue date et j'imagine qu'un jour ou l'autre je vais me taper une "merde" ... Alors, que crois-tu que je vais faire ... Pester sur le fabricant de cigarettes, sur les politiques qui n'interdisent pas l'usage du tabac, sur le buraliste qui m'en a vendu ? Etc ... Et bien non ! Je me prendrai en charge avec les moyens médicaux qui existent sans aucune rancoeur ni haine tout en me disant que je n'ai jamais eu un pistolet sur la tempe pour m'obliger à commencer de fumer ! Mais crois-moi, je me bougerai et je n'attendrai pas que quelqu'un me prenne par la main !

Et crois-moi, je ne commencerai pas à téléphoner tous les jours à "Tabac Stop" 

Mon souhait est de trouver quelque chose de positif dans tes écrits pour qu'enfin je me dise : "ça y est ! Assiniboine et sa fille sont sur le bon chemin" ... Le chemin existe, encore te faut il le trouver !

Désolé d'être un peu dur avec toi, mais à chaque post que je lis sans te répondre, j'ai vraiment l'impression d'être coupable de non assistance à personne en danger !

Un peu de positif de ta part m'apporterait beaucoup de soulagement car, toi aussi, ainsi que ta fille méritez le bonheur !

Alors, vas y !

Jean-Luc

Afterlive, pour l'instant je comprends surtout que tu as perdu ton fils, une épreuve tellement difficile.
C'est plutôt sur les termes touchant à la psychiatrie que je suis un peu perdu.

Jean Luc, fais attention  quand même de ne pas me culpabiliser à propos de la maladie de ma fille. Je fais mon maximum pour l'écouter quand elle me parle de ses employeurs harceleurs, qui veulent la foutre à la porte malgré le bon travail qu'elle fait encore actuellement. Je vais le maximum quand elle a une partie de son corps qui la paralyse. Elle aussi a des difficultés pour trouver une réponse adéquate à cette maladie qualifiée de migraine hémiplégique. Cela a profondément sa vie. Attention de ne pas inverser certaines responsabilités.

C'est en toute amitié que je te dis cela.

En tous les cas merci Jean Luc d'avoir franchi ma porte, et à toi aussi Afterlive.

Amitiés à toutes et à tous qui avez votre propre souffrance à porter.