Bonjour Philippe,
J ai pense a toi quand ce matin, a la radio, un medecin a dit que les soins en psychiatrie manquaient de beaucoup d argent en temps habituel, et qu apres cette epidemie ou les soins sont difficiles a maintenir, il y aura un grand besoin en aides psychiatrique et psychologique.
A suivre ...
J ai le sentiment que certains deuils nous placent dans une sorte de situation de survie permanente, c est ce que je ressents. Cela nous fragilise, nous angoisse, nous fatigue enormement, nous isole aussi. Mais je mesure que cette " habitude " de la lutte ( meme si l on ne s habitue pas a ca, on aimerait en sortir ) , cette habitude semble peut etre " adaptee " a la periode actuelle si difficile. Notre souffrance peut en etre amplifiee par moments, mais nous sommes peut etre un peu moins deboussoles par la desorganisation presente. Ce n est pas une consolation, juste un constat, une impression personnelle.
Qu en penses tu ? As tu un peu cette impression aussi, ou pas du tout ?
Comme petit geste de resistance au desespoir, en ce moment je fais un peu d aquarelle, je range ma maison et je fabrique des fleurs en decoupant au cutter des bouteilles de lait ( j aime le recyclage ).
D une maniere ou d une autre, luttons.
Prends soin de toi.
Anic