Auteur Sujet: mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme  (Lu 1041532 fois)

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2355 le: 06 mai 2019 à 05:31:05 »
signé un endeuillé du suicide qui n'aurait pas dû l'être

je réitère ma  position comme quoi on peut éviter le suicide si la société s'y met

tout ce que je fais va dans ce sens

l'ai je déjà dit ce que je demande en premier pour lever le tabou du suicide, seulement un pub à la télé pour la prévention du suicide
puis ressortir l'étude sur les psychothérapies efficaces et les rembourser
créer une multitude d'associations pour les différentes maladies psychiques car on ne peut compter seulement  sur les thérapeutes
faire en sorte que les médias surtout lors des journées nationale et mondiale de prévention du suicide les relaient
Ce combat que les survivants des victimes d'accidents de voiture ont su faire; que les malades du sida ont su faire, que les femmes victimes de violence conjugales sont en train de le faire
des combats hautement nécessaires car l'indifférence tue
Stop au suicide et meilleurs soins en santé mentale

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Re : Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2356 le: 06 mai 2019 à 10:35:42 »
NON tu n'as pas tout raté mon cher Philippe
les enfants peuvent être bien durs avec leurs parents j'en faisl'expérience avec mes fils de 24 et 20 ans, sans pour autant être "excusés" par le chagrin d'une perte comme celle de ta fille et la tienne, mes enfants étaient tristes pour la mort de leurs grands pères mais bien sur la vie continue pour eux, plus que pour moi c'est normal la vie n'a pas le même impact selon l'âge et le degré de parenté
la vie sera plus douce quand elle souffrira moins, elle a besoin d'un exutoire et c'est toi mon cher ami qui en fait les frais
je te soutiens
bises
katrin


j 'en ai tellement marre de TOUT.
Je ne sais même plus dire ce qui me fout en l'air, il y a trop de choses
Trop de choses méchantes m'ont été dites, trop de souffrances, trop de peur, trop peu de confiance en moi, pas du tout d'amis, une thérapeute astrologue remboursée par la sécu, tout me fait chier
Ma fille dans ces moments de colère dit que je ne suis ni homme ni père
Hier elle m'a dit qu'elle préférait être avec la sœur de ma femme au Canada plutôt qu'avec moi ou son copain
L'impression d'avoir tout râté, alors ce n'est pas la peine que sur ce forum deux personnes m'ait sauté sur le dos en me disant des choses méchantes, non vraiment pas la peine
Sucidez vous de la télé me rappelle "tu n'as qu'à te suicider" de la part de mon frère
un grand désarroi

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2357 le: 06 mai 2019 à 16:31:25 »
Très chère Katrin,

J'ai réussi un  tour de force. Alors que ma fille ne s'entendait pas avec son copain, j'ai réussi à lui dire qu'elle devait être moins brusque avec les gens et plutôt dire ce qu'elle ressentait au fond du cœur, ses frustrations et que lorsqu'elle faisait cela elle était émouvante
Un peu plus tard, elle m'a dit qu'elle avait fait ce que je lui avais dit avec son copain et que cela s'était bien passé
J'espère qu'avec moi maintenant elle sera plus douce et moins autoritaire

Demain normalement je vais voir ma thérapeute, à reculons en tous les cas et si j'arrivais à lui dire ce que je pense d'elle sans la vexer tranquillement, mais je crois bien  que là je n'en suis pas capable et qu'elle en soit blessée ou en colère car malgré son  titre de thérapeute parfois elle a des réactions bien pénibles

En tous les cas, une grande partie de ma vie, j'ai eu l'impression de m'excuser d'exister, de dire oui à tout le monde, même si par derrière, comme je  le fais sur ce forum ma colère éclate, oui difficulté de dire non posément et ce n'est pas une partie facile pour moi.

Je t'embrasse Katrin

Philippe

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2358 le: 06 mai 2019 à 16:39:39 »
Katrin j'ai l'impression que j'ai un sacré bout de chemin à faire, que je n'aurais certainement  pas à faire maintenant si au lieu de me droguer les spécialistes de la santé mentale avait fait leur boulot
oui un sacré bout de chemin rien que déjà me sevrer mais ce qui n'est pas encore la priorité
J'ai d'autres combats sur moi meme à mener

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2359 le: 06 mai 2019 à 16:50:41 »
je ne peux plus supporter ma thérapeute et je n'ai trouvé personne pour la remplacer
je suis sur des charbons ardents
j'ai l'impression que tous les spécialistes de la santé mentale sont incompétents
C'est très dur

Et mon frère et ma sœur qui ne m'entourent pas de leur affection, de leur compréhension

Va voir ton thérapeute, on s'en fout s'il te détruit, dépatouille toi tout seul

Ainsi  va la France

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2360 le: 07 mai 2019 à 01:47:22 »
bravo à Catherine de faire cette nouvelle rubrique
Avec mon incompétence en informatique j'aimerais y mettre deux initiatives
celle de phare enfant parent qui fait un clip avec des photos d'enfants qui se sont suicidés et qui va l'envoyer aux médias et aux députés le 10 septembre
et l'autre est bien entendu la prochaine journée mondiale de prévention du suicide justement le 10 septembre

Personnellement je me trouve face à un dilemme un peu difficile, vais je voir ma thérapeute demain ou est ce que j'abandonne jugeant qu'elle est plus néfaste que bénéfique pour ma santé mentale.

Enfin si en tous cas, certains se battent pour une meilleure prévention du suicide je trouve cela formidable

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Re : Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2361 le: 07 mai 2019 à 20:08:52 »
Avec mon incompétence en informatique j'aimerais y mettre deux initiatives
Bonjour Philippe,

ce n'est pas dû à "ton incompétence en informatique" : c'est juste que le clip n'est pas encore en ligne  ;) (il doit encore être peaufiné dixit l'association Phare).
Dès que c'est ok, tu pourras le mettre ou je le ferais.

Courage pour tous tes combats, surtout pour le plus important : celui pour aller vers un "mieux être"

Amicalement
Catherine


un long p.s : en souhaitant que ça te remonte un peu le moral : lien vers un article qui parle d'un collectif soignants-patients pour une autre "psychiatrie" : https://www.bastamag.net/Des-patients-et-des-soignants-furieux-de-la-couverture-mediatique-de-leur

extrait :
"Qu’est-ce qui soigne, qu’est-ce qui est thérapeutique selon nous ?

Nous sommes sensibles et avons une vision poétique et politique du lien au monde. Nous rejetons le monopole de la vision biologique et réductrice de l’être humain dans des catégories neuronales et comportementales étroites. Au contraire, nous défendons et cultivons l’exigence d’un regard et d’un accueil plus complexe de l’être humain dans sa singularité et dans toutes ses dimensions.

Les "clubs thérapeutiques" sont le métier à tisser d’un lien social mis à mal voire brisé. Ces espaces associatifs et citoyens organisent la vie quotidienne et les soins de façon paritaire entre soignants et soignés. Nous y inventons du commun, construisons, délibérons et décidons ensemble, faisant vivre une fonction démocratique permanente, en perpétuelle évolution.
Dans cet espace club s’éprouvent chaque jour l’égalité, la solidarité et la transversalité. Nous respectons le rythme de tous et nous ajustons au plus près de chacun.

 Ces pratiques s’inscrivent dans une histoire de la psychiatrie fondée sur l’émancipation des personnes et la transformation des lieux de soin et d’accueil. Elles s’appuient sur le potentiel thérapeutique de chacun.e.s quel que soit son statut, et se refusent à trier des personnes par pathologie dans des centres « experts diagnostics ». Pas d’expert dans les clubs et au Truc, mais un accueil inconditionnel de la parole, de l’humour, de la convivialité, de la déconnade et une attention particulière portée sur l’ambiance. Le Truc, c’est de la recherche par expériences partagées.

La psychiatrie plus humaine, ce n’est pas la psychiatrie du comprimé, de la contention et du reste. [...] Ce sont d’humains soucieux les uns des autres dont nous avons besoin !

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2362 le: 08 mai 2019 à 03:46:33 »
pour de multiples raisons j'en ai marre de ce pays de merde

une raison parmi d'autres, j'ai besoin d'être au calme dans mon jardin. Dans le reportage sur les suicides de France telecom, une personne ayant subi une dépression durant 7 ans retrouvait le gout de vivre dans son jardin tout calme et tout beau

Moi je ne peux même plus sortir dans mon jardin

Et la  liste de mes raisons de me suicider est longue, et  pour chaque cause  je devrais pouvoir trouver de l'aide

Mais non dans ce pays on se fout des gens en souffrance

Merde à la France

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2363 le: 08 mai 2019 à 03:52:31 »
au bout d'un certain temps, plusieurs décennies certainement, on n'a plus la force de se battr

on a besoin d'une personne équilibrée et bien dans sa peau, n'ayant pas subi des traumatismes horribles qui vous AIDE

pas vraiment besoin d'un frère qui vous dit de vous suicider et d'une thérapeute qui vous parle de vos vies antérieures et de votre thème astral

C'est quoi ce bordel

En plus je viens de téléphoner à une personne de suicide écoute, qui m'a fait chier
oui j'ai raison sur plusieurs points concernant ma vie mais maintenant j'ai besoin d'AIDE

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2364 le: 08 mai 2019 à 04:03:47 »
j 'ai besoin d'argent pour me construire un mur  et j'ai pas envie que le premier ministre  me persuade que j'ai une augmentation du pouvoir d'achat  alors que ce n'est  pas vrai

l'important c'est de réparer notre dame de paris et là les milliardaires sont au rendez vous
pour donner de l'argent aux associations s'occupant de malades plus personne

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2365 le: 08 mai 2019 à 04:21:32 »
oui je sais que le clip de phare enfant parent n'est pas terminé, mais je voulais qu'on parle de sa sortie prochaine
Mais tu as raison Catherine, on va attendre qu'il soit terminé et en effet si on peut le mettre ici ce sera super

je vais regarder ce collectif patient soignant, cela semble bien intéressant

Ma psy se vante d'avoir bac plus 19, et semble si sûre d'elle même par rapport à sa qualité de psychologue/
Tant mieux pour elle si cela la contente mais pour le patient ce n'est pas  très facile à supporter

J'ai ce problème de dormir par des tranches de 1h30 et quand je me réveille j'ai à chaque fois de me rendormir
heureusement je peux faire  des siestes la journée,  on ne peut pas tout avoir et en plus cela  me permet de me rappeler de mes rêves qui bien souvent sont si réconfortants
« Modifié: 08 mai 2019 à 07:18:21 par assiniboine »

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2366 le: 08 mai 2019 à 07:37:09 »
dans le reportage sur les suicidés de France telecom, j'ai vu ce frère d'une personne qui s'est suicidé, avec sa colère que l'on pouvait ressentir, et il disait que les survivants avaient leur vie foutue pour le reste de leur vie.
C'est mon sentiment, c'est mon vécu.
Bien entendu j'espère que pour d'autres le deuil sera moins terrible et pourront recommencer une vie comme on dit

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2367 le: 08 mai 2019 à 07:41:54 »
non pas foutue mais possède des moments de souffrance, de colère, de désespoir qui surviennent assez souvent
Pour les futilités de la politique et autres réjouissances et bien cela  parait tellement futile
On s'accroche aux êtres qu'on aime en essayant de savourer les petits moments de bonheur
et on essaie de les rendre heureux, c'est tout
« Modifié: 08 mai 2019 à 09:56:47 par assiniboine »

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2368 le: 08 mai 2019 à 07:47:37 »
et puis l'indifférence par rapport au suicide et aux autres souffrances psychologiques me parait inhumaine, totalement inhumaine
C'est  pour cela que j'écris à mon député et j'espère qu'il lit mes messages
Que notre souffrance serve au moins à réveiller les gens bien dans leur peau et malheureusement APATHIQUE
On n'a pas le droit d'être des élus, de regarder les comptes de la nation et se foutre du sort difficile de ses semblables et c'est pourtant le cas

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #2369 le: 09 mai 2019 à 10:05:25 »
je pense bien à toi cher philippe
je ne sais pas ce que tu vis avec ta thérapeute mais pour le peu que je te connais à travers tes écrits, ce que tu cherches à sensibiliser les politiques vis à vis du suicide et les douleurs et frsutrations que cela engendre chez toi semblent générer souffrance et anxiété
peut être en parallèle d'un travail de soutien psychologique (avec elle ou un autre si elle ne te convient pas, tous ne sont pas mauvais cher philippe), une thérapie cognitive et comportementale (TCC) pourrait t'aider, elle permet de dépasser les pensées obsédantes qui font souffrir et peut t'aider en complément
je t'embrasse
katrin