Jeany, lundi, le monde entier se penche sur la prévention du suicide. Inquiet pour toi les dernières semaines, j'ai appelé ton généraliste pour le lui dire, elle m'a répondu '"secret professionnel". Je le comprends.
Malgré mon inquiétude je ne pensais pas au suicide
Avec plus d'informations à l'époque, j'aurais encore plus insisté dans mes efforts, la généraliste aussi probablement, elle qui t'a donné des antidépresseurs pendant 10 ans sans que tu fasses de psychothérapies. C'était difficile de te faire sumonter la culpabilité après l'abandon de ton enfant. C'était aussi difficile de supporter un mari agoraphobe, collant, étouffant et même à la fin jaloux, car tu ne donnais rien, ni a moi ni à tes enfants, mais passait des jours très longs à t'occuper du travail de tes collègues; A oui, tu étais apprécié au boulot, mais manifestement tu n'as trouvé personne pour te décharger de ton chagrin, de ta peine, de ta culpabilité.
Oui Jeany notre histoire est un peu triste, faite de plein de manquements de la part des spécialistes de la santé mentale.
Alors maintenant, je dis non à l'incompétence, je veux le meilleur pour les gens en souffrance, la possibilité à tout le monde d'échapper au suicide.
Journalistes,, soyez présents, car ensemble (et oui aussi avec vous,, je dirais même surtout avec vous) nous pouvons prévenir le suicide.
J'attends en taillant mes arbres, en appréciant les bons moments de la vie, l'affection partagée avec mon chien et avec tout l'amour pour mes enfants nés d'un amour névrotique (cela ne passe pas soi disant psychiatre), oui avec sérénité, j'attends cette journée mondiale pour voir si enfin les gens deviennent moins indifférents à ce problème, qui n'est pas un mystère, mais un manque d'informations, de volonté politique, de conscience. Qui est surtout la chose la plus dure que peut se faire un être humain.4
Stop au suicide