Très jeune je n'ai pas voulu croire en un Dieu. Pour moi la mort de mon papa était trop injuste et je ne comprenais qu'un soi disant tout puissant accepte une telle chose.
Non pour moi, Dieu, n'existe pas.
Par contre, un peu plus âgé, j'ai cru vraiment que l'être humain était capable de rendre la vie meilleure sur terre.
J'ai fait une revue pour la paix quand j'ai appris qu'une journée de dépenses militaires suffisait à nourrir età loger toute la planète pendant un an. Un véritable déclic et l'envie encore plus forte de me battre pour un monde meilleur
Dans mon boulot d'instit, on me demandait d'aider chaque enfant à progresser, la seule solution pour moi était de faire un logiciel informatique, avec ma chère épouse informaticienne, pour arriver à cette tâche. Cela n'existait pas encore.
J'ai passé des milliers d'heures à faire ce logiciel, je voulais être un bon instituteur m'occupant des enfants très bons et de ceux que certains instits laissent tomber.
Je progressais dans mon métier d'instit mais est arrivé ce maudit suicide, après une relation difficile avec ma femme vu nos souffrances respectives non prises en compte sérieusement par les psychiatres.
L'être humain peut grandement améliorer le sort de ses semblables, les aider, les aimer, les soutenir, les comprendre, les écouter. Mais ce n'est bien souvent pas le cas. Alors les gens en souffrance préfèrent se taire, prendre peut être les médocs qu'on leur donne avec délectation.
Un jour on brisera cette indifférence pour autrui, et il faudrait le faire le plus rapidement possible.
A l'école on apprend à écrire, à compter mais jamais à écouter les autres, bien qu'enfin cela commence à se faire. On apprend parfois aux jeunes maintenant de prêter attention, de tendre la main aux autres élèves qui manifestement ne se entent pas bien dans leur peau. C'est une histoire d'éducation, d'information qui doit être faite par tous les professionnels de l'information comme en particulier les journalistes..
Dans l'argumentaire de cette journée mondiale, je crois qu'il est dit qu'il faut travailler pour la prévention du suicide, se regrouper, c'était à mon avis une belle journée à ne pas manquer.
Il n'y aura aucun sens à la vie d'une société quand des personnes continueront à se suicider.
Coluche n'acceptait plus que des gens meurent de faim en France, de même on ne peut plus accepter que des gens souffrent psychologiquement, mettent fin à leur jour, sans avoir vraiment reçu de l'aide.
Gardons ESPOIR BEBE les choses vont changer si on s'y met tous, et on si personne ne suit, au moins pour soulager sa conscience on peut faire son petit pas pour que cela change
Affectueusement