Auteur Sujet: mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme  (Lu 1041712 fois)

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1785 le: 22 juillet 2018 à 21:46:57 »
J'ai lu ton lien et j'avais bien besoin que tu m'embrasses bien fort.

Je fais de même

Bonne soirée Bmylove

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1786 le: 25 juillet 2018 à 05:35:26 »
En France le meilleur moyen de vous faire traverser le deuil de votre papa tué par une administration, est de vous laisser bien seul avec une famille déséquilibrée, d'attendre que vous ayez des attaques de panique et vous obliger de faire votre service militaire avec ses obligations totalement débiles et surtout vous faire assister à la montée de ce drapeau qui vous a fait tant de mal. Bravo la France.
Oui, zut je ressasse. Je ressasse, Je veux avoir raison.
Votre enfant devient enceinte à 15 ans et vous la cachez dans un endroit spécialisé  pour les jeunes filles enceintes qui sont vouées à abandonner leur enfant. Bravo le Canada des années 70....


Ces deux destins se rencontrent, s'entraident, s'aiment, font des enfants adorés et puis après le suicide de l'un, un psy vous dit que vous avez eu un amour névrotique.


Messieurs dames les psychiatres c'est de la névrose de laisser seul un enfant mortellement blessé par son enfance, c'est de la névrose de culpabiliser une jeune fille enceinte.


Vous continuez votre névrose en me bourrant de médocs, sans  m'écouter.


Mon Dieu qui est névrotique ???????

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1787 le: 26 juillet 2018 à 04:22:49 »
A quel point le suicide de Jeany m'a anéanti.

Depuis 16 ans je campe dans notre maison que nous avons fait construire pour vivre heureux. Tu parles…..

Aujourd'hui ma fille s'est attaquée à sa chambre oû tous ses souvenirs restaient là depuis 16 ans. Chambre inoccupée puisque ma fille est parti vivre avec un copain à l'âge de 15 ans un an après le suicide de sa maman

En tombant sur des lettres, des photos, son visage se fermait mais vas y que je t'enlève le papier peint, que je te mets les souvenirs dans des boites. Ma fille a décidé de tout refaire l'étage, tout enlever pour construire à nouveau........


Que c'est dur ce chemin de deuil, moi je n'ai pas cheminé en fait je me suis replié, fait du surplace pendant 16 ans dans une maison pleine de souvenirs.........


En ce moment je rêve à ma femme presque toutes les nuits.... C'est incroyable 16 ans après cette saleté de suicide.


Bon courage Bmylove, je suis venu te lire sur ton fil......

Affectueusement

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1788 le: 26 juillet 2018 à 04:32:18 »
Ma fille n'aime pas que je vienne sur ce forum. Je ne sais pas si je devrais continuer à venir parler ici. Ne plus venir et sauter à la corde, regarder les matchs en buvant des bières, je n'arrive pas.
Je suis resté figé 16 ans, avec mes coups de gueule contre les psychiatres. Ma petite pacifiste canadienne s'est suicidée à cause surtout de cet enfant abandonné qui pourtant à fait le bonheur d'un couple qui ne pouvait pas avoir d'enfants.

Ma femme, elle, a fini par tout abandonner, même ses deux enfants qu'elle avait eu avec moi, ses deux petits chéris.

C'est vraiment con la vie, et bien souvent très injuste.

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1789 le: 26 juillet 2018 à 04:41:19 »
Purée j'ai accepté la tyrannie des médocs, pour ne pas trop souffrir des 14 d'abstinence sexuelle avec ma femme, j'ai bouffé des médocs pour apaiser la souffrance du suicide de ma femme et en fait rien de constructif pour régler les problèmes….
Ces psychiatres sont des névrosés dangereux, on accompagne un fils en deuil, puis un mari en deuil d'une autre façon…….
J'ai envie de crever à cause de leurs conneries. Aujourd'hui c'est le début de mes vacances, je vais essayer de me refaire une santé, que le boulot à pas  mal contribué à foutre en l'air…….

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1790 le: 26 juillet 2018 à 09:08:50 »
Je te lis régulièrement, Assiniboine.
Je ne sais pas toujours quoi te dire, mais je te lis.

Te refaire une santé, c'est une super idée !
Tu as un programme prévu ?

Je t'embrasse.
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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1791 le: 26 juillet 2018 à 19:06:52 »
La descente en enfer d'un ancien instit. Ma fille a fait venir un entrepreneur, mari d'une ancienne élève, il y a vingt ans. Il a vu dans quel état était ma maison. L'instit devenu zombie, l'instit après un suicide, après trente ans de xanax.
J'ai voulu mettre un message sur l'article parlant de la dépression mais à quoi bon. De toutes façons ce qui m'intéresse c'est qu'enfin on parle du problème des anxiolytiques, que les psychiatres reconnaissent leur tort, cela à défaut de nous remettre le cerveau à l'endroit (le mal est fait) au moins cela pourrait apporter une certaine satisfaction.

Une autre aide qu'on n'apporte pas aux gens en difficultés mentales et financières, la taxe foncière peut être diminuée pour les personnes à faible revenu. On ne nous le dit pas, ce n'est pas automatique comme la taxe d'habitation. J"ai payé
1600 euros pendant des années alors que je ne n'aurais pas dù. C'est un détail je le sais. Mais c'est important d'etre aidé quand on ne va pas bien, qu'on a été diminué par des psychotropes, alors putain qu'on fasse un effort. J'ai la chance d'avoir une fille débrouillarde et qui en a marre depuis son harcèlement moral au boulot de se laisser marcher sur les pieds.


Vas y Manon, digne de ta chère petite maman
« Modifié: 27 juillet 2018 à 02:05:07 par assiniboine »

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1792 le: 26 juillet 2018 à 19:13:03 »
L'article sur la dépression est trompeur on dirait que seuls les psychiatres ont leur mot à dire, sur les problèmes de dépression, d'anxiété,.

C'est faux. La dépression et l'anxiété peuvent venir et être amplifiée par des causes extérieures. C'est sur ces causes qu'il faut aussi agir.

OUi l'imagarie médicale est un progrès elle pourra un jour montrer les dégats qu'occasionnent les benzodiazépines sur les neurones du cerveau et  on prendra vraiment sérieusement les drogués du xanax

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1793 le: 27 juillet 2018 à 03:45:50 »
En affection longue durée défnitive pour moi. Et oui définitive.

Et toi, Monroe, petit chien de ma fille, âgé d'un an, était tu atteint d'une affection longue durée définitive ? Aurais tu dù rester à la SPA à souffrir de tes phobies, de ce qu'on pourrait appeler ta dépression ? Foutu le chien ?

Et non, beaucoup d'amour, un environnement plus sécure, un copain chien que tu regardes, que tu imites. Tu as beaucoup appris en 4 mois, on ne te reconnait plus. Tu as appris à jouer, à moins avoir peur, à prendre confiance en toi, à aboyer quand quelque chose ne te plait pas, plutot que de te replier dangereusement sur toi.

Monroe, la thérapie qu'on te donne, nous les trois humains et mon chien te semble salutaire.

Pas eu besoin d'antidépresseurs, d'anxiolytiques, non de l"AMOUR, de la GENTILLESSE; et tes neurones détraqués par ton enfance traumatique se remettent à bien fonctionner.

Un exemple de thérapie...... qu'on aimerait voir appliquer aux humains, plutôt que le harcèlement dans son entreprise, les difficultés financières, la méchanceté de son espèce, oui, on peut aider les humains en souffrance comme on peut aider les animaux.

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1794 le: 27 juillet 2018 à 03:54:34 »
Ces mots gentils qui t'apaisent, beau chien, alors que l'humain en souffrance on le traite de nuisible à la bonne  ambiance, on parle de son amour avec sa chère femme d'amour névrotique, on ne comprend pas que son enfance a détruit toute la confiance qu'il avait en lui, pas de sérénité, un environnement insécure….
Nuisible, allez mister Olié, vous dites des choses intéressantes, mais vous êtes bien loin du compte dans votre réflexion, cela fera peut être partie d'un autre article…..

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1795 le: 27 juillet 2018 à 04:11:16 »
Encore un jour de plus Manon à te défoncer pour refaire le premier étage de ma maison. Pourquoi le fais tu ? Je ne le sais pas vraiment. Mais voilà ce soir tu as chopé une crise entre chez moi et chez ton copain.
Moi aussi je veux t'apporter tout mon amour, je trouve que tu en fais trop pour moi, tu te sens une responsabilité que d'autres n'ont pas eu à mon égard.
Je dois oublier mes gros problèmes de santé physique, et te faire devenir plus sereine, car tu es vraiment sur les nerfs quelquefois.
Manon, ton copain est il fait pour toi, vas tu le suivre à Toulouse, c'est ton histoire et je suis là si tu as envie d'en parler.
Remuer tes souvenirs hier n'a pas été facile pour toi, comme tu l'aimais ta maman.
Manon, tu es très sensible……. beaucoup plus sensible que la plupart de la population qui n'a pas vécu un énorme traumatisme à l'adolescence.
Courage, ma biche.
Ta maladie est peut être neurologique mais les évenements extérieurs semblent quand même influer beaucoup sur tes crises de paralysie.
Je t'aime.

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1796 le: 27 juillet 2018 à 15:22:36 »
Bonjour Bmylove; c'est gentil de me lire encore. Tu ne sais pas quoi dire ? Ce n'est pas grave, je sais que tu es présente sur ce forum avec ta souffrance, avec ta volonté de t'en sortir. C'est déjà formidable.

Mon programme ? Etre calme surtout avec le moins de stress possible; Bien dormir, faire de la méditation, reprendre le yoga, arrêter les poisons que je prends (conduites suicidaires rien d'autres) m'occuper de mon jardin, de ma maison et aussi faire un  petit tour à la mairie pour leur demander de trouver une solution à ce bruit d'enfer que font ces voitures non respectueuses de la santé des riverains.

Aider ma fille à se sentir mieux, essayer de la comprendre dans les démarches qu'elle fait pour notre maison. Bien sur si elle part à Toulouse (j'habite à Montpellier, je vais moins la voir, elle et son chien si gentil). Un coup dur mais comme on dit on ne fait pas des enfants pour soi. En tous les cas prendre cet évenement s'il se produit le plus calmement possible.

Peut être arriverai je  à ne plus venir sur ce forum pour parler de ma 'haine des psychiatres" ou peut être pas, ai je encore besoin de crier ma colère contre leur trahison, leur connerie……

En tous les cas ne pas compter sur eux pour entamer mon sevrage de Xanax et prendre du mieux possible les choses en main.

J'espère Bmylove et c'est déjà bien.

Je te souhaite des tas de belles choses et si tu ne vas pas bien, sache que je suis là aussi pour toi et les autres en souffrance


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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1797 le: 27 juillet 2018 à 15:31:07 »
Il y a cinq ans j'ai refusé la retraite pour invalidité psychologique, c'était trop dur à supporter cette étiquette, et je voulais laver l'affront de cet expert psychiatre qui m'avait refusé le reclassement car je  pouvais être nuisible à la bonne ambiance.
Une autre voie plus efficace aurait été possible, car j'ai quand même perdu des plumes dans cette reprise du boulot, mais cela a été mon choix.
Encore cinq jours de boulot fin aout et je suis à la retraite.
A moi d'en faire un moment plus heureux que de nombreuses années passées à ne plus savoir ce que je faisais sur terre sans ma chérie
Ma fille m'a sauvé la vie, je lui en suis très reconnaissant, à moi de me montrer un papa plus sécure, plus calme

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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1798 le: 27 juillet 2018 à 15:40:07 »
J'adore ton message !
Merci, et bravo à toi pour ton programme et ta force !
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Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #1799 le: 27 juillet 2018 à 16:13:04 »
Ma psy avec ses phrases soi disantes positives m'a dit hier que ma reprise du travail a amélioré ma retraite. Après tout si elle ne veut pas comprendre que je gagne moins que si je n'avais pas repris, tant pis. Mon boulot a seulement été une thérapie il est vrai un  peu casse gueule.