Auteur Sujet: mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme  (Lu 1897692 fois)

0 Membres et 31 Invités sur ce sujet

Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #120 le: 08 mars 2015 à 22:08:02 »
Merci Fleur de coton pour ton explication. Si cette science est nouvelle, c'est normal que mes psys ne soient pas penchés sur ces problèmes. Et surtout qu'il ait une thérapie adaptée

Merci et bonne soirée

Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #121 le: 09 mars 2015 à 05:35:31 »
Seulement parler de sa propre souffrance, de ce qu'on a vécu. D'après ma psy j'aurais été un père défaillant après le suicide de ma femme.
Ma femme qui les deux dernières années se jetait à corps perdu dans son boulot, ayant des tonnes d'amis, mais ne prenant plus le temps de s'occuper de ses enfants.
Lors d'un conseil de classe, les professeurs ont dit que mon fils devenait un délinquant.
Au lieu qu'on puisse affronter ce problème ma femme et moi, elle a commis son geste terrible.
Et ensuite mon fils a passé des moments très difficiles. Conduisant souvent sous l'effet de l'alcool et ayant par deux fois eu un grave accident avec ma voiture. Un jour il a aussi cassé la vitrine d'un centre culturel et c'est la police au petit matin qui a emmené mon fils adoré au commissariat. Il aurait pu faire de la prison  mais le maire, sachant que mon fils avait vécu le suicide de sa maman a accepté qu'il ne rembourse que les dégradations.
Mon fils a été très mal après ce suicide et je pense que j'ai su l'entourer de mon amour, de ma compréhension.
Il avait certainement cette lourde culpabilité de ne pas être alllé voir sa maman alors qu'elle lui avait dit qu'elle allait se suicider si il ne venait pas la voir.
En effet je me suis moins inquiété pour ma fille qui avait trouvé un compagnon. Mais elle aussi avait sa propre souffrance, la même culpabilité à gérer que mon fils. Refusant que je me retrouve une compagne un an après le suicide, cela a été difficile pour moi.
Il ne faut pas que j'accepte qu'on dise que j'ai été seulement un père défaillant. Jusqu'à ces 28 ans, mon fils est resté à la maison ne voulant pas partager les frais et surtout cherchant à oublier sa souffrance dans les jeux vidéo.
Mon amie d'internet m'a dit que j'étais un privilégié d'avoir mes enfants, car elle a un ami qui lui a perdu sa fille.
En effet je le suis, ce qui n'empêche pas que mes idées noires m'envahissent tous les jours, que je me refasse encore tout le scénario de la vie de notre famille avec tous les regrets liés aux occasions manquées avec les thérapeutes.
Alors oui, je suis heureux quand je me promène avec ma fille. Mais oui, je suis malheureux quand elle vient à la maison et que je suis plongé dans ma dépression.
J'ai dû affronter des bouffées délirantes qui m'ont fait parler à des micros chez moi. Tout cela revient par vagues. On m'a considéré comme un invalide psychologique alors que les soins que j'ai reçus pendant 30 ans n'ont pas été à la hauteur selon ma propre opinion.
Les conséquences psychologiques que le suicide de ma femme a eu sur mes enfants ont été difficiles. Et ce n'est pas seulement à cause d'un père défaillant.
Nos propres souffrances sont difficiles à comprendre pour les autres personnes et c'est tout à fait normal.

Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #122 le: 09 mars 2015 à 05:52:51 »
Bien entendu, deux ans après le suicide de ma femme, lors de ces bouffées délirantes, je suis devenu vraiment un papa défaillant, qu'on essayait de soigner par une tonne de médicaments sans aucune écoute.
10 mns par séance tous les 15 jours et la certitude pour mon drole de psychiatre que seuls les médicaments allaient arranger mon histoire.
Après m'avoir parlé d'amour névrotique avec ma femme, je ne suis plus allé le voir, d'ou certainement l'apparition des bouffées délirantes et malheureusement très mal conseillé, je suis retourné vor ce même psychiatre, quand j'ai vraiment craqué.
On me dit tout calmement maintenant que j'aurais dû voir aussi un psychothérapeute, peut être cela m'aurait évité beaucoup de souffrances, et évité de créer des problèmes supplémentaires à mes enfants. Je ne le savais pas, il serait temps peut être que cela soit un peu plus sû.

Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #123 le: 09 mars 2015 à 19:32:34 »
Ma femme est partie de la maison en disant "tu as vu comment la mort de ton père t'a rendu"
Comment se battre contre cette phrase ?
Il n'y a rien à dire, sinon que je ne peux me sentir que coupable de son suicide.
J'essaie de trouver d'autres raisons, mais celle ci est importante car en effet je suis toujours agoraphobe et j'embête mes enfants comme j'ai embêté ma femme.
13 ans de culpabilité, plus aucun ami, mes enfants qui ont besoin d'air, je me sens seul.
Demain je vais voir ma psy. Quelle confiance ai je en elle ? Que vais je lui dire ? Ce qu'elle attend, que je vais bien.
Comment pourrais je aller bien ? J'ai repris le travail mais ma vie est encore du néant.
Mon amie d'internet, dimanche, m'a envoyé une pensée sur les fautes commises dans des vies antérieures.
C'est dommage que nous ayons moins envie de communiquer ensemble.
Ma vie passée me pèse tellement sur les épaules.
Je lis dans certains messages que des personnes qui se sont suicidées avaient telle maladie qu'on n'avait pas su détecter.
Suis je dans ce cas ? Ma soeur et mon frère aussi.
Demain ma psy va encore regarder mon thème astral et me dire que tout va bien, comme elle l'a déjà fait.
Totalement découragé et seul

Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #124 le: 09 mars 2015 à 19:36:15 »
Pourquoi des gens fragiles sont obligés de chercher un bon thérapeute ?
Pourquoi les psychothérapies sont elles payantes ?
Pourquoi les hôpitaux psychiatriques font ils si peur ?

Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #125 le: 09 mars 2015 à 19:50:56 »
Il faut que je me calme. Quand je parle de ma psychologue à suicide écoute, j'essaie d'être le plus complet possible pour ne pas les tromper. Trop de choses dans ce qu'elle me dit ne me plaisent pas.
Tous remarquent le problème de déontologie à la base, elle suit ma fille et moi en même temps. Ce qui pose des problèmes. Ma fille est la seule personne en qui j'ai confiance sur beaucoup de points et nos avis divergent un peu sur cette thérapeute. Mais ma fille n'est pas trop gênée par le fait qu'elle lui parle aussi de ses vies antérieures. L'autre jour elle m'a dit qu'elle avait trouvé que la psy avait trop parlé d'un sujet en dehors de ses préoccupations.
Mais nous ne parlons pas beaucoup de nos thérapies respectives et surtout moi, j'évite de lui parler de mes doutes pour ne pas qu'elle perde confiance en quelqu'un qu'elle aime bien.
Ma psy n'est pas là pour parler des mes vies antérieures, de sa propre vie, de me donner des conseils. Voilà un peu ce que disent les personnes de suicide écoute.
Et comme m'a dit une autre personne de suicide écoute, la seule qui soit un peu sèche, vous n'êtes pas un enfant pour aller chercher un autre thérapeute. Il y a du vrai là dedans.
J'ai envie de pleurer pour évacuer tout ce bazar dans mon présent.

Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #126 le: 09 mars 2015 à 20:05:20 »
Et surtout ma psy de temps en temps me fait de cruels reproches. Quelquefois mérités, quelquefois infondés.
Est ce le rôle d'une psy de rentrer dans le lard comme cela ?
Ellle imite l'enfant blessé que je suis encore par une posture qui me fait mal. Si elle veut me réveiller, bien souvent elle m'assomme.
Comme je l'ai déjà dit, à cause de mon enfance je ne supporte pas les conflits, je ne dis presque jamais quand je me sens blessé. Quand je le fais ma psy s'énerve.
Au fait je précise que mes bouffées délirantes ont duré cinq mois en 2004. J'ai crû qu'on avait tué ma femme, j'ai cru qu'on me harcelait, j'ai cru qu'on avait mis des micros chez moi pour une raison bien précise dont je ne parlerais pas ici.
Un passé extrèmement lourd qui m'isole de tout le monde.

Amitié

fleurdecoton

  • Invité
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #127 le: 09 mars 2015 à 22:14:20 »
Bonsoir assiniboine

Les bouffés délirantes doivent être traitées et prises en charge par un psychiatre...... et si ta psychologue ne te convient pas pour quoi ne pas changer ? 

la dépression est une vrai maladie au même titre qu'une angine ou une grippe ou autre ,  voila je te mets un lien qui en parle:
la depression


Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #128 le: 11 mars 2015 à 19:21:37 »
J'ai parlé de mes bouffées délirantes de 2004, je n'aurais pas être pas dû. En tous les cas, deux ans après le suicide, j'étais tellement en souffrance et isolé que mon cerveau a basculé. C'est tout. Si j'avais pu parler avec d'autres personnes qui avaient subi la même épreuve dès le début, je pense sincèrement que cela ne serait pas arrivé,
Quand je lis vos messages, cela me rappelle combien le manque de ma femme était important. Combien on ne pouvait pas communiquer avec mes enfants à ce propos. Nous étions sidérés.
Dans votre souffrance, sachez que je suis avec vous, que je vous comprends, que nous sommes tous ensemble.

Chaleureusement

Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #129 le: 14 mars 2015 à 14:33:50 »
Ce qu'infosuicide appelle le deuil compliqué (qui dure au moins dix ans) et dont un article qu'on ne peut pas faire grand chose (article intitulé "Hollande") n'est il pas un deuil mal soigné, un deuil passé dans l'indifférence et même le rejet de sa famille.
Les conséquences psychologiques que ces morts difficiles m'ont amené j'en ai déjà parlé.
En ce moment, je suis en train de perdre toutes mes dents. Ce sont les conséquences physiques d'un deuil compliqué à mon avis. D'après mon dentiste, je suis incapable de porter un dentier complet, mais je peux peut être me faire mettre des implants à 12000 euros.
Je n'ai pas su faire attention à ma santé, faisant n'importe quoi à cause d'une souffrance non exprimée.
Peut être tout est de ma faute, je n'en sais plus rien.
En tous les cas, alors que je fais des progrès dans le boulot, encore un coup du sort avec ces dents.
Aujourd'hui, je ne vois pas comment je vais m'en sortir.

Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #130 le: 14 mars 2015 à 15:28:45 »
Un deuil qui dure 10 ans
Publié le 08/10/2013sur http://www.jim.fr/e-docs/00/02/28/7E/document_actu_med.phtml 


La perte d’un proche par suicide rend bien souvent le deuil plus difficile. La dépression, l’anxiété ou un état de stress post-traumatique peuvent persister longtemps. Ils sont toutefois à distinguer du « deuil compliqué », entité clinique différente du deuil pathologique et traduisant une sorte « d’enlisement » dans le deuil et caractérisée par une évocation permanente de la personne décédée, l’incrédulité, l’apathie, le détachement, une irritabilité excessive et la colère. Le deuil compliqué doit alerter, car il semble être un facteur de risque de suicide.
Une équipe hollandaise a réalisé une intéressante étude de cohorte pour tenter d’identifier des éléments qui permettraient de prédire l’évolution à long terme vers un deuil compliqué, la dépression ou des idées suicidaires. Les auteurs ont suivi, pendant 8 à 10 ans, 153 parents au premier degré ou conjoints de 74 personnes décédées par suicide.
Il est frappant de constater que les symptômes d’un deuil compliqué sont encore présents chez 21,6 % des participants à l’étude 8 à 10 après le décès, alors que 10,5 % des personnes peuvent être encore dépressives et 6 % évoquent des idées suicidaires. La perte d’un enfant par suicide est un facteur de risque particulier, et le deuil compliqué est plus fréquent aussi chez le conjoint d’une personne décédée par suicide que chez ses enfants, ses frères et sœurs ou ses beaux-parents. Il semble que ces derniers reçoivent plus de soutien de la part de l’entourage que le conjoint, ce qui pourrait limiter le risque de complications.
La présence d’un antécédent de tentative de suicide est associée à un risque significatif d’idées suicidaires à long terme (Odds ratio : 5,5 ; intervalle de confiance à 95 % 1,8 à 16,7). Les femmes, si elles ont un risque supérieur de dépression, ne présentent pas plus de risques d’idées suicidaires ni de deuil compliqué.
Des éléments propres à la personnalité de chacun apparaissent essentiels. Ainsi, les personnalités névrotiques et celles qui ont le moins de maîtrise de soi ont-elles plus de risque de présenter un deuil pathologique. Le temps semble arranger un peu les choses, puisque à la fois le risque de dépression et celui de deuil compliqué diminuent avec le temps.
En ce qui concerne la prise en charge, l’évolution à long terme du processus de deuil ne paraît pas influencée par une thérapie familiale de type cognitivo-comportementale, non plus que par le soutien d’un médecin généraliste et/ou un suivi psychiatrique. En revanche, les auteurs mettent en garde contre le « soutien par les pairs », aide apportée par des personnes ne faisant pas partie de l’entourage dupatient, mais qui ont vécu elles-mêmes l’épreuve difficile du suicide d’un proche. Ce type de soutien paraît ici favoriser le deuil compliqué et semble donc particulièrement déconseillé pour des personnes qui manifestent des symptômes de dépression, de deuil compliqué ou des idées suicidaires.


Voilà un article qui n'est peu rassurant. Mais surtout qui laisse penser que pour certaines personnes, un deuil compliqué est inévitable. Cela n'est certainement pas vrai si des moyens plus efficaces étaient mis en place pour aider les endeuillés du suicide. Par exemple, qu'une association pousse pour que des thérapeutes spécialisés dans le deuil après suicide soient présents partout en France. Plus de thérapeutes, au lieu de vous écouter, vous disent que vous avez eu un amour névrotique avec votre femme. Que mon témoignage, parmi d'autres, permettent de faire changer les choses.
Et même la lutte pour la prévention du suicide me semble tellement "molle". Des journées de prévention dont les médias ne parlent pas.

Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #131 le: 14 mars 2015 à 18:29:11 »
Dans ce texte on peut lire que les personnes névrotiques et les personnes ayant une mauvaise maitrise de soi ont plus de chance de présenter un deuil pathologique.
En effet à cause d'une administration qui avait provoqué la mort de mon père, j'étais peut être névrotique et ayant une mauvaise maitrise de moi lorsque le suicide est arrivé. Alors froidement on peut lire que j'avais plus de chance de m'enfoncer en quelque sorte.
Qu'ont fait les psychiatres avant le suicide de ma femme, pour me faire parler de mon enfance, pour m'aider à devenir moins névrotique et avoir une meilleure maitrise de moi même ? Pas grand chose, mon agoraphobie était tenace, les thérapies déjà "pressées" et peu "efficaces".
Alors me voilà dans une bonne catégorie mal partie pour subir le décès de son conjoint.
On peut lire aussi qu'il faut se méfier de l'aide apportée par des pairs...... Psychothérapie inefficace.......
Seul le temps peut apaiser les souffrances ??????
Quand j'ai lu cet article sur infosuicide, j'ai vraiment été déprimé. C'est risqué d'être aussi désespérant.

Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #132 le: 14 mars 2015 à 19:07:45 »
J'ajoute vite que ce site infosuicide parle aussi du travail de Christophe Fauré et des différentes créations de groupe de parole en France. Il fournit aussi beaucoup d'informations montrant qu'on est sur la bonne voie pour lutter plus efficacement pour la prévention du suicide.
Et la conclusion que donne Christophe Fauré dans l'article que m'a proposé Eva Luna est très positive.
Encore une fois, on aimerait qu'il y ait plus de psys s'inspirant du travail de Christophe Fauré.

fleurdecoton

  • Invité
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #133 le: 21 mars 2015 à 13:11:20 »
assiniboine

faire marche arrière dans sa vie, ce n'est pas possible, faire le procès du passé, je ne pense pas que ça soit la bonne méthode , en revanche, comprendre les difficultés de prise en charge des maladies de l'âme, ça je te suis..... la psychiatrie est une science ou une médecine  qui n 'a pas été favorisée , très peu de psychiatre, très peu de psychologue, psychomotricien ect ...... Parfois un deuil déclenche ou remet en surface, ce que le cerveau a bien voulu caché ... alors on s'interroge ou la conscience s'interroge..... au fait on se fait encore plus mal ! il me semble  que maintenant que la psychiatrie se vulgarise, peut être des séances de psychomotricité peuvent te faire du bien, de la thérapie interpersonnelle peut aussi t'aider....(Impose ton choix)

et comme tu es curieux de l'univers de la psychiatrie, je t' invite au mini psy school de l'institut douglas Quebec, je te mets le lien    www.douglas.qc.ca/
 tu y trouveras beaucoup de vidéo sur YouTube qui t'explique très bien  et tu pourras choisir ton psy en fonction de tes connaissances


Hors ligne assiniboine

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4869
  • Le forum d'entraide durant un deuil
Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Réponse #134 le: 22 mars 2015 à 11:35:29 »
Merci fleur de coton pour tes renseignements.

C'est vrai que revenir sur le passé ne sert pas à grand chose. Seulement dire que juste après le suicide de ma femme, j'ai cherché une association d'endeuillés et je n'ai pas trouvé. Un tel forum m'aurait aidé de me sentir compris, soutenu.
Au lieu de cela j'ai subi un difficile rejet de la part des collègues et même de ma famille qui m'a culpabilisé. J'aurais certainement évité la brutale apparition des bouffées délirantes qui m'ont fait perdre toute confiance en moi.
C'est cette confiance en moi que j'essaie de retrouver maintenant avec des hauts et encore bien des bas.

Je te souhaite fleur de coton, ainsi qu'à tous les autres, un bon dimanche ou du moins le plus apaisé possible.

Amitiés.