Je voudrais terminer vraiment de raconter mes souffrances du passé et essayer de survivre.
Mais je voudrais dire encore que ma petite Jeany avec qui je m'entendais si bien, a été violée à 14 ans, et n'arrivait pas vraiment à avoir du désir. Cela a dû être horrible pour elle. Quelques années après la naissance de ma fille elle a consulté un sexologue qui lui a fait des examens. Mais ma petite chérie ne lui a pas parlé de ce viol, de cet enfant abandonné.
Moi j'en ai parlé à ma généraliste, n'ayant été suivi que trois séances par une psychiatre et n'ayant peut être pas eu le temps de lui dire qu'entre ma femme et moi, on s'aimait mais que sexuellement c'était la catastrophe.
Je t'aime Jeany. Tu ne pouvais pas parler de tes problèmes, je le comprends mais j'en ai tellement souffert moi aussi.
Je vais essayer de sortir de ma souffrance et m'occuper un peu plus des autres, mais surtout de ma fille, sortie d'un amour névrotique comme me l'avait si gentiment dit un spécialiste de la santé mentale, dans le même cabinet que son collègue à qui je m'étais ouvert sur les problèmes de ma femme et qui n'avait rien essayé de faire. Seulement me dire que j'étais en train de perdre ma femme.
Contre la colère et le ressassement, je vais essayer la méditation et ne plus parler de mes problèmes sur ce forum.
Bon courage à tout le monde. Que tout le monde puisse trouver un peu de sérénité, même dans le cas du suicide de son enfant.