Bouillotte, je suis là aussi, pas trop le moral en ce moment, même si j'apprivoise la douleur, mon fils me manque toujours autant.
Lui aussi nous avait dit qu'il ne voulait pas vieillir, il s'est suicidé 2 jours avant ses 40 ans. Pendant 2 ans J'ai rempli des petits cahiers, sur mes émotions, mes cauchemars, mes lectures. Méduse j'ai relu des notes prises à une conférence de Lyta Basset (elle a une présence très forte et apaisante), elle parle aussi de la culpabilité qui fait partie du processus de deuil, qui s'épuise dans le temps , qu'on lâche, du chemin d'humilité, accepter son impuissance, favoriser la différentiation, lui c'est lui, moi c'est moi, se pardonner. Elle a dit que ce qu'elle avait vécu avec son enfant c'était son trésor, et que plus elle avait été de l'avant plus elle avait rencontré son fils, mais à un autre niveau (sans doute ce lien qui ne meurt jamais). Ce lien je le ressens par moment, c'est ténu mais me rend espoir.
Bonsoir à toutes, courage à Saram pour demain