Bonjour Verovero,
- Mon père s'est suicidé quand j'avais 17 ans, mais on a réussi à maquiller ça en AVC, je n'ai appris la vérité que beaucoup plus tard.
- Mon frère s'est suicidé quand j'avais 25 ans.
- Ma fille à 16 ans, quand j'avais 55 ans.
C'est pour elle, et de loin, que j'ai le plus souffert et que je souffre encore, car nous étions très proches. C'est après son départ que je me suis tourné vers la spiritualité (pas la religion). J'ai eu beaucoup de signes d'elle et des contacts par médium interposé, des messages d'amour. Ce qui ressort de tous ces messages et c'est assez déroutant, c'est que pour eux de l'autre côté, la façon dont ils sont partis n'a pas beaucoup d'importance ni même le fait qu'ils soient partis de façon prématurée. C'est juste un changement d'état. Ils ne sont pas tristes et ils ne veulent pas que nous soyons tristes. Ils veulent nous voir heureux.
Je pense que suicide ou accident, c'est là même chose. C'est à dire que c'est quelque chose d'imprévisible ou en tout cas d'inévitable. Il n'y a absolument pas à se sentir coupable de quoi que ce soit. Par contre ces départs, à répétition dans mon cas, ont sûrement une signification. Je ne sais pas trop laquelle, peut-être pour nous faire changer ou évoluer ?
Ce qui est sûr, c'est qu'il faut absolument aller de l'avant et essayer par tous les moyens de se défaire de se sentiment de frustration, qui est le même que nous éprouvons chaque fois que nous avons raté quelque chose. Si j'avais su... J'aurais dû...
Courage, Vero !