Merci beaucoup à vous : Dom1 pour avoir pris le temps d’écrire, Mike pour avoir partagé.
Je pense comme toi Mike : ça peut aider d’autres, comme l’ensemble de ton fil (notamment sur la culpabilité, et tout ton cheminement ).
Malgré les différences dans nos histoires, vos écrits m'apportent beaucoup.
Je me permets de réagir un peu, en lien avec mon vécu
(si ça dérange, j’enlève sans problème).
Ce n’est pas pour essayer de vous déculpabiliser mais je ne sais plus si c’est le Dr Fauré ou le Dr Hanus qui affirmait que le suicide d’une personne n’était jamais dû à un seul facteur mais à plusieurs facteurs, à ce moment là.
"
On connait aujourd'hui les conséquences de l'avoir fait" : j’ai l’impression que leur suicide n’est pas la conséquence de votre positionnement
(bien légitime) par rapport à vos problèmes de couple mais plus, entre autre,
la conséquence de leur impossibilité à pouvoir entendre, appréhender cela parce que trop à vif, trop sensible etc …, alors que comme tu l’écris Dom : «
tout couple, toute amitié, tout amour est soumis à des incompréhensions, des questionnements, des remises en cause."
Dans ce que vous évoquez de Nathalie et Ludo, j' y retrouve en partie Mircea (
mais comme bien d'autres personnes aussi)Mircea ne savait pas, ne pouvait pas se protéger (des autres, de lui-même).
Les contrariétés, voir d’autre personness en difficulté ou en souffrance lui était insupportable etc ….
Il a été diagnostiqué
(un diagnostic posé pour la première fois en mars 2017) « borderline » par une expertise psychiatrique judiciaire
(avec les limites de ce genre d’expertise).
Mircea ne se limitait surtout pas qu’ à ce trouble (?), cette maladie (?). Il était bien plus …. il était unique (comme toute personne)
Mon départ imminent en Bretagne
(dont il avait connaissance bien avant le début de notre relation) lui était insupportable. Un jour, il s'est aspergé d'un produit pour s'immoler, si je n'étais pas arrivée à ce moment-là, fait barrière ....
(bien d'autres incidents à cette période) (je crois que s'il était mort à ce moment là, j'aurais énormément culpabilisée)
Les derniers temps passaient ensemble, nous étions en paix. C’est le face à face avec lui-même, avec sa souffrance, sa culpabilité, sa façon « d’être » qui, cette fois l’ont amené au suicide. Ce qui me fait penser que ce n'est pas la relation amoureuse qui est en cause pour le suicide.
Ces derniers temps ensemble, il m’a donné des clés, des mots pour que je puisse comprendre pourquoi il ne pouvait plus vivre. (je lui en suis infiniment reconnaissante)
ce choix lui appartenait à lui seul. Ce choix est respectable.
Merci de l'écrire ....
Pour Mircea, je pense que sa souffrance, la façon dont il l’appréhendait était la pire des prisons. Il n’a pas pris la liberté de se tuer : il n’avait pas d’autres solutions, d’autres clés, pour se libérer ….
Je vous souhaite d'avancer vers l'apaisement.
Avec toute ma tendresse
Catherine