Merci Bmylove,
Depuis hier, je sens la rechute pointer le bout de son nez.
Je pensais avoir passé un cap, mais en fait... non.
J'ai revu une amie hier soir et j'ai évoqué Ludovic. Relater l'histoire a fait remonter l'émoi lié aux faits, aux circonstances.
je revois son appartement, l'état de celui-ci lorsqu'il s'est donné la mort, le début des cartons chez lui, pour emmenager avec moi. L'image de ces cartons resteront à jamais en transit dans ma tête engluée dans mon remord.
J'aimerais tant les prendre chez moi et lui dire de me rejoindre, mais je ne peux pas.
Et en bloc, reviens en moi la perte tragique, mon implication évidente dans ce drame, mon (ir)responsabilité dans la manière dont j'ai rejeté l'amour de Ludovic, alors qu'il avait besoin de moi et avait foi dans notre histoire.
Bref... la culpabilité fait son retour et la tristesse se loge à nouveau, alors que je la croyais plus sourde depuis quelques temps.
Vivement ce soir... du repos, du temps pour me poser, du temps pour penser à lui, pour lui rendre hommage, pour lui accorder du temps, pour qu'il me pardonne, égoïstement.