Je partage entièrement ce que tu as écrit, Catherine.
Malheureusement je crois que la grande souffrance psychique et la maladie mentale sont aussi des formes d'enfermement.
Tant que notre pays ne prendra pas des mesures concrètes d'accès aux soins et d'accompagnement des personnes vulnérables (enfant, ados et adultes) et de leurs familles, et tant qu'on se contentera de punir au lieu d'aider, nous aurons des journées d'action contre le suicide.
Après sa 1ère TS, Bruno a appelé le CMP de notre secteur, il a expliqué sa situation, et on lui a répondu sèchement qu'il y avait un an d'attente et pas de priorité. Il a fallu qu'il se tue pour que j'en ai une, de priorité.
Où est l'humanité dans tout ça ? Quel est l'intérêt économique, puisque c'est le seul critère qui compte ?