FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Après le suicide d’un proche => Discussion démarrée par: Mélie le 25 septembre 2013 à 10:13:11
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oh ma peine, ce chagrin immense
j'ai cru que jamais je n'y survivrai
mais jour après jour je la façonne
je la travaille de milles manières possibles.
je la vois chaque matin, chaque soir nichée au creux de mon ventre.
oh ma peine, ma douleur....
je l'enfouie, la tenaille
pour qu'elle n'ait pas raison de ma raison....
oh ma peine, ma déchirure
elle est là au fond de mon cœur
et toutes les joies du monde ne la réparent pas
elles la recouvrent simplement pour un temps... :(
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Merci de partager ta peine. Tu as mis en mots ce que je ressens, moi aussi.
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C'est exactement ça...
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oui nous comprenons ce que nous vivons
bien chaleureusement à toutes celles et ceux qui partagent cette peine
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C'est tellement ce que je ressens, merci
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Moi aussi. Simplement ces deux mots qui en disent tant !
Avec vous tous, plein de pensées de paix, de douceur, d'amour et de lumière. Yuna
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il y a tout juste trois ans....
au milieu de la nuit tu es parti en catimini
pour que personne ne te retiennes.
tu as pris ton élan vers l'au-delà.
pensais-tu que nous nous en remettrions....
Où es-tu ? Où es-tu ?
On aurait bien voulu,
À force d'amour,
T'empêcher de partir....
Où faut-il te chercher maintenant ?
Sous les gouttes de rosée ?
Sur les ailes du vent ?
Qui saura nous le dire ?
à toi mon grand Adrien (tes enfants vont bien)
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Qui nous le dira, Mélie ?
J'écoute depuis trois jours, en boucle, la chanson de Manolo Solo , "Parti ailleurs "...
Deux ans déjà et ..... paradoxalement, c'est plus dur qu'un an ... Je ne sais pas pourquoi ...
Plein de pensées d'amour, de paix et de lumière pour vous tous qui me lisez et êtes dans la même souffrance, le même souvenir.
Cédric, tu me manques .
Yuna
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cette nuit je suis encore là devant mon écran, le sommeil difficile,.... oui Yuna moi aussi j'ai trouvé que 2 ans était plus dur qu'un an,
et voilà 3 années qui me semblaient plus dans l'apaisement, mais tout revient aujourd'hui brutalement
apprendre à vivre sans eux et un réel combat, apprendre à aimer éprouver de la joie malgré tout, vivre pour eux comme s'ils étaient à nos côtés dur défi pour nous toutes....
pleines de douces pensées à vous toutes
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Nous nous essoufflons peut-être, c'est ce que je ressens en tout cas. Juste après le décès, mon corps bénéficiais encore de l'énergie d'avant, sinon comment aurais-je pu survivre à ce cataclysme. En plus, au début, j'étais par moment comme dans l'attente à ce que cela "s'arrête" et qu'elle revienne. J'étais en stand-bye et en dehors du monde des vivants. Mais maintenant, je suis de nouveau dans le présent et le temps a l'air de plus en plus long jusqu'aux retrouvailles. En plus, j'ai l'impression que ma fille s'est éloignée davantage maintenant. C'est sans doute aussi pour cela que le manque est plus cruel.
Je ne suis pas très claire. Je vous livre mes pensées en vrac. Désolée.
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je comprends tout à fait ce que vous dites, je le vis également, certaine personne ont l'impression d'une proximité avec l'être parti dans l'au delà, j'ai reçu beaucoup de messages de lui dans mes rêves la première année (heureusement que je les avais noté car je ne m'en rappelais plus , mais effectivement je le sens à présent loin de moi, je cherche des signes, :(en vain, mais en fait je sais que je n'en aurais jamais assez.....ce silence c'est un océan à traverser....
Ce serait tellement merveilleux d'avoir la certitude qu'il va bien, là où il est (même si la teneur d'un de mes rêves me rassurait car il me disait qu'il allait bien) en fait je doute tout le temps, en même temps je suis consciente que notre mieux être l'allégera du poids de sa culpabilité personnelle.
hier (il y a trois ans il partait de nos vies, et cette béance de l'absence est ouverte à nouveau