Mon mari et moi pensions mourir de chagrin, de tristesse, de culpabilité après le départ de notre fille... elle avait 26 ans, chef d'entreprise, une très jolie fille sensible, à fleur de peau et le coeur sur la main.
Un soir de novembre 2015, elle a choisie de rejoindre ses grands-parents. Aucunes explications, pas une lettre d'adieu rien.
Une descente aux enfers s'installe, le choc, le sol qui se dérobe sous nos pieds, la tristesse et surtout la culpabilité après ses obsèques. Une culpabilité que nous porterons à vie, la culpabilité de ne pas avoir vu sa souffrance et son mal être. Et aussi de la colère, de la colère que j'ai encore aujourd'hui et dont je n'arrive pas à me debarasser.
Elle me manque, elle nous manque à mon mari et à moi. Notre unique enfant est devenue un ange, un ange qui veille sur nous parmi les étoiles dans le ciel.