C'est normal que la douleur, le manque ressurgisse.
Comment pourrait-il en être autrement ? Le contraire signifierait indifférence, oubli, alors que nous sommes tous en manque de l'autre, de l'être cher, de cet amour qui n'est plus là.
Ce deuil est trop récent Jean Luc, et au début on est secoué jour et nuit par le chagrin. C'est comme des vagues, sans cesse en mouvement, sans répit qui viennent balayer la côte. Au début, c'est très intense et puis, ça s'estompe un peu, mais à chaque écueil, et il y en a, ça recommence.
Il faut être indulgent avec soi et si ça nous surprend n'importe où, il faut laisser passer. Un jour, j'ai crié très fort dans ma maison et pleuré aussi sans retenue pour vider toute cette puissance qu'il y avait dans mon coeur. Cela m'a fait du bien et depuis, même si je pleure, je n'ai plus envie de hurler. Cela m'a libérée de la colère, de l'injustice de cette mort que je ressentais en moi.
Libères toi de ça si tu le peux.