Nous voilà de retour,
que dire ? mes filles étaient ravies de la surprise et en ont bien profité, ma seconde de 10 ans ayant pu être la petite derniére pendant 2 jours ; elles ont souvent glissé leurs mains dans la mienne, pour une fois quelles étaient libres ( et oui la nature est mal faite, à chaque enfant il faudrait une main !!)
moi, moyen : premier jour à ikea, deux amoureux se bécottent et se câlinent en attendant la caisse devant moi, comme ils étaient mignons, mais comme c'était insuportable pour moi de voir tout ce que je ne pourrai plus être et faire avec lui
au futuroscope, moyen, le monde et puis pas envi de m'amuser, et il y a ses vertiges, cette difficulté à se concentrer, à trouver ou retrouver sa route, tous ses moments où je décroche et "sors de mon corps", tous mes sens qui semblent s'être éteints avec son départ :
la vue : je ne vois plus la beautée des choses, les couleurs me laissent indifférentes, combien de fois je suis surprise quand mes enfants me montrent une joile fleur à côté de laquelle je suis passée des dizaines de fois, sans la voir ; même mes animaux je les vois plus, je m'en occupe, leur donne à manger mais ne les regarde plus ; seuls mes enfants, leurs sourires atteingnent mon coeur
l'ouie : je suis à deux doigts d'aller la faire contrôler, je n'entends rien quand on me parle, je fais répéter, je comprends surtout pas vite, je crois surtout que "ça me glisse" dessus, rien ne m'interresse et je décroche vite
le goût : amer, amer, amer : plus rien n'a la même saveur, moi avant fin gourmet, je mange pour me nourrir, bon d'accord un peu de chocolat quand m^me, mais je le trouve pas si bon !
le toucher : faut pas me toucher, je fuis le contact humain ( sauf avec mes enfants)
l'odorat : c'est le seul qui me surprend : je sens des odeurs qui me surprenne, surtout dehors, des parfums de fleurs : peut-être profite t'il de la faiblesse des autres ?
voilà mes deux jours
comme tu l'as bien écrit pouche, la relation avec les autres ne nous aide pas, c'est compliqué alors qu'on aurait besoin de légéreté et de se poser sur eux
lapuce