Aujourd'hui samedi jour avec les enfants, bon entre le boulot du matin et du soir ça fait quelques heures ; le samedi "avant", c'était foot l'aprés-midi, mon Chéri entraînant les enfants dont les notres, donc le samedi c'est toujours foot mais sans lui, quoique je ressens beaucoup sa présence au stade, moi qui DETESTE le foot, ce club, ce stade, les équipes des petits, ça représente beaucoup maintenant, dans le club-house, ils ont accroché son maillot de "coach" au mur, le maillot que je lui avait offert l'année derniére pour la fête des pères, je me souviens de l'excitation des enfants pour lui donner, plus jamais ça ..........;
ça va être horrible la fête des pères cette année, pour mes enfants : le cimetiére, pour moi, ça fait plus de 3 ans que mon père ne m'a pas parlé, plus de beau-pére non plus, journée noire en perspective !!! mais bon tous ces lieux, tous ces moments, tout ça ça me fait du bien car je veux surtout pas qu'on l'oublie et en même temps beaucoup de mal, le croiser sur des photos où dans des lieux"souvenirs", ça remue le couteau dans la plaie ; cette plaie qui ne se refermera jamais, avec laquelle il faut arriver à vivre, sans qu'elle saigne trop, sans qu'elle fasse trop mal, juste assez pour pas l'oublier, c'est pas gagné
la solitude est de plus en plus présente, difficile, il me manque terriblement ; est ce qu'il me voit, est ce qu'il m'entend quand je lui parles ? est ce que je le reverrai un jour ?
dans le livre du docteur machin, il parle de l'exclusion dont peut être victime les proches de suicidé, moi, habitant à la campagne, pas trés loin de ma belle-famille, je trouve qu'on est de plus en plus exclus, par méchanceté ou maladresse ? par connerie surement, j'ai pas la peste, juste je souffre, juste je suis triste, juste je suis perdue sans lui
est ce que je fais bien de rester vivre par ici ? mais ma maison, celle qu'il a construit de ces mains, je peux pas la vendre, ni habiter ailleurs, alors voilà, comme pour le reste, pas le choix, faut subir
lapuce