Sil vous faut pleurer, faites le, l'usure doit se faire, elle est indispensable.
A me lire vous direz que c'est facile à dire (et c'est sans jugement de ma part croyez moi) mais il nous faut nous "bouger" sinon, comme vous le dites, le cercle vicieux s'installe et je pense qu'il crée une difficulté supplémentaire : celle d'en sortir.
Mon caractère et mon vécu font que j'ai repris le travail après les funérailles, au début cela "me cadrait" : se lever, se laver, se maquiller, se faire au début "présentable" et maintenant "jolie" et y aller. Je ne dis pas que cela a toujours été facile mais mon caractère est ainsi. Maintenant, d'autres habitudes sont prises, la vie continue son cours et je l'accueille tous les jours parce qu'il nous faut avancer, petits pas après petits pas sur ce chemin.
Mise à part cette énergie qui m'a fait défaut et qui revient aussi petits pas par petits pas, le plus difficile pour moi a été de m'autoriser des choses, m'autoriser à me faire plaisir, mon aîné m'a assez rapidement ouvert les yeux à ce sujet et je l'en remercie encore aujourd'hui.