Bonjour Isa, bonjour à tous,
Au lendemain des obsèques de ma fille j'ai vite cherché le secours d'un psy que je rencontre une fois par semaine (en vacances actuellement). Un an c'est en effet bien court pour moins se culpabiliser, trouver un peu d'apaisement, l'envie de sortir de son isolement.... En ce moment, mes larmes sont de nouveau intarissables, la plaie est toujours à vif, l'absence de ma fille restant inconcevable ! Je n'arrive même plus à lire (après avoir lu et relu les grands classiques du sujet), je me contente des nombreux articles de diverses associations, que l'on trouve sur Google, ayant trait à l' "après suicide pour ceux qui restent" !
Les témoignages, le forum, les groupes de paroles, nous aident à dire l'indicible, à évacuer progressivement la douleur au contact d'autres qui la partagent, la comprennent... Certes, chacun la ressent et l'appréhende différemment, chacun avance à son rythme sachant qu' il n'y a pas de recette-miracle hélas ! Bref, les béquilles qui m'ont aidée à tenir debout sont usées, la blessure est intacte...
D'abord pétrifiés, au fil du temps nous devenons presque des "apprentis-sorciers" s'ingéniant dans la recherche de tout ce qui sera possible pour souffrir moins, trouver des phases de répit, peut-être une issue, une motivation pour poursuivre notre route, suite au traumatisme subi, une réalité tellement cruelle à intégrer si on l'intègre un jour....
Je souhaite que votre stage vous ait été bénéfique Isa et que vous parveniez enfin à veiller à votre bien-être....
Chaleureusement. Mamm'j