@ Une maman
Complice, complice, j'essaie, ô mes aïeux pauvres patates, que j'essaie, d'être une âme complice pour mes proches et pour mes semblables ...
Hélas, la mort par suicide de Kalahan, pourtant si bien entouré, jette une ombre insondable sur la
portée de tous nos efforts à prendre soin de quelqu'un ...
Quand une personne se perd en elle, les siens, juste à côté, ne soupçonnent pas la force des attaques intérieures qui la poussent au sacrifice de sa vie.
Le concret, pourtant très favorisant, n'a pas permis à cet enfant d'aimer la vie, d'aimer sa vie.
Les valeurs affectives étaient fort bien représentées autour de lui, le FAIRE a été dérisoire, nous avons été avalés par un trou noir.
@ Nora:
ce poème est choisi avec bien de la pertinence:
"Il nous questionnait et nous avons perdu sa question" ...
Terrible, ces questions perdues dans l'insouciance de l'illusion de la proximité ...
Oui, "depuis", je cherche cette question si impossible à formuler pour celui qui l'émet, si peu perceptible et à la réponse si relative, pour celui qui la reçoit ...
@ Ela: j'adore ton "temps-paysage", bien sûr j'y fais la "vie buissonnière" très souvent et je renseigne les meilleurs coins pique-nique aux zamis, hihi.
Dans le "temps paysage", notre vie et celle de ceux que nous aimons se gravent, s'inscrivent... Les souffrances, mais aussi et surtout les joies, les espoirs, les oasis que nous sommes parvenus à faire fleurir dans nos vies demeurent, quelque part... Tous proches... Nous ne pouvons nous tenir qu'en un seul point de ce paysage... mais moi je me plais à croire que le reste demeure, vivant, quelque part... Que rien n'est perdu... Et peut être un jour pourrons nous y revenir? Arpenter ce décors de nos vies en évitant les écueils, les ronces, les précipices et revenir nous allonger dans nos plus beaux champs de fleurs...
@ Mononoké:
sois tranquille, ta PRÉSENCE, je la ressens, douce et sincère, aussi encourageante qu'une acrobatie syllabique trempée dans l'or fondu du creuset des sentiments ...
M.