huhuhu! Soyez pas énervés et frustrés ... qu'est-ce que je devrais dire !
En cette saison j'ai beaucoup de mal avec mon ciboulot !
Je suis moi-même à la traîne par rapport au sens profond des mots !
Et remarquez que j'ai plus pondu de poème car ch'uis poète photovoltaïque !
Je fais confiance aux mots parce que je les "sens", mais mon cerveau logique a du mal de bien dépatouiller le sens dans sa multiplicité !
Bon, attendez, je vais un peu vous déstresser et essayer de parler français et pas belge du Sud !
Mais là encore, attention, c'est mon instinct qui parle, pas ma "raison", fort peu fiable. J'y vais au pifomètre. Respirez ... n'oubliez pas que l'apéro c'est l'apéro et la Toussaint c'est les chrysanthèmes !
Oui, j'attends que la vie répare ! Mais je sais qu'il faut beaucoup de patience pour le constater.
Pourquoi "réparation" et pas "consolation" ou "compensation" ?
Parce que cette réparation sera extérieure à moi.
Je pourrai la constater, pas l'éprouver, jamais.
Mon moi est sacrifié à jamais ! Mort, annihilé ! Il me reste une sorte de conscience, mais plus d'ego.
Peut-on se consoler du fait que les camps de la mort aient existé ?
La plaie reste ouverte ! Horreur à jamais !
La réparation fleurit dans chaque émotion de compassion, dans chaque larme versée pour ces gens, dans le refus des propagandes haineuses, dans l'éveil des consciences.
Suicide, génocide de la race des coeurs purs.
J'attends, j'espère en réparation, une humanité en évolution vers plus de bonté.
Rien que ça.
Je pardonne rien, impossible, impossible, pour moi ça revient à démissionner !
Bon, reste le problème du "concret", soulevé par Fleur.
Et là, on n'est pas sortis de l'auberge !
L'autre jour je me ramasse encore un râteau à l'association d' écoute téléphonique pour personnes en souffrance à Liège, tu causes !
Bon, bien sûr, je suis en contact chaque jour avec des gens aux idées noires via le net.
Cela ne me suffit pas, je fais d'autres recherches, qui dit recherche ne veut pas dire qu'on va trouver, mais c'est un combat concret tout de même, Don Quichottesque sans doute, dépendant de pas mal de hasards peut-être ...
Me prenez pas plus au sérieux que je le peux moi-même !
Les mots me sortent de la tête comme des notes de musique !
Et les sentiments ne trouvent pas toujours de mots ... alors l'instinct, encore plus impalpable ... palpitable, peut-être ?
Vivement le printemps que je vous écrive des beaux poèmes, huhuhu !
Bisous tout le monde, ne soyons pas heureux mais restons bien éveillés dans la douleur ! C'est une douleur-vérité.