Ah non ah non ah non, hein,
en ouvrant le forum ce midi je découvre une ras-le-bolite d'enfer et de paradis et de merde à boufffer (y en a qui sont en train de manger, non mais) comme je suis décidée à faire la nique à la sinistrose, je vais vous raconter ma sortie d'hier soir.
Y a pas besoin d'aller loin.
Des oiseaux prirent place en bavardant jusqu'à ce que la lumière diminue jusqu'au signal que ça allait commencer.
Le lit de la rivière s'entendit dans le silence,
et puis ce fut le chant.
on les appelle crapauds, ce n'est pas un très joli nom.
Crapauds accoucheurs.
Ils émettent des sons qui enchantent les soirs d'été.
Des lucioles marquèrent leur admiration pour ces musiciens champêtres.
Je regardais la bruyère que j'ai introduite au jardin en mémoire de Kalahan, elle supporte fort bien la météo de cette année et s'étend bien, elle sera bien belle pour son anniversaire.
Eh non, il n'est pas là, il n'était pas là hier soir non plus, et j'ai pleuré, il y avait assez longtemps que je n'avais pas pleuré, trois semaines peut-être.
C'était bien, de pleurer, je me suis sentie bien de pouvoir pleurer.
C'est triste direz-vous.
Mais c'est le fond de la vie, l'essentiel.
J'aime donc je suis.
Le reste, la métaphysique, les théories, ch'uis trop bête.
Ce matin j'ai un magnifique pavot rose vif, je vais tâcher de vous le photographier.
Salut la compagnie et gros bisou tout le monde, M.