Bonjour à Toutes et tous,
Oui la souffrance on peut la dépasser comme on peut y rester.....
Ma fille y est restée en l'espace de quelques mois, elle avait honte de parler des bouleversements qu'elle subissait dans sa vie,
se croyant à même de tout régler seule ; c'est ainsi qu'elle n'a pu se relever, que son horizon s'est peu à peu bouché....
Nous n'avons rien vu venir, sa dépression sévère n'ayant été ni diagnostiquée ni soignée comme il aurait fallu
L'entourage, moi sa mère, n'avons rien compris, n'avons rien vu alors que les 3/4 des "suicidants" laisseraient des signes précurseurs ! Quand il s'agit de nos proches, ne les voyons-nous pas plus forts qu'ils ne sont en réalité ?
"Moi aussi je hurle ton prénom, te demande pardon depuis cinq mois, seule et pétrifiée sans toi.... mon précieux but !
Je voudrais revenir en arrière, refaire un autre programme avec toi, t'aider autrement à retrouver la force de
remonter la pente.... Je t'aime tant ma Chérie, je n'ai pas su te dire tout cela au moment où tu en avais le plus besoin,
dans ta profonde détresse ".
Hier, je n'ai pas pu rester longtemps à JouetClub où j'étais avec elle l'an dernier, pour les cadeaux de ses enfants.
C'est comme si c'était hier..
Sa souffrance de son dernier week end -- pas comprise donc pas vue -- me déchirera longtemps, longtemps !..
Elle si pétillante quand elle était bien dans sa vie
La vie m'a repris, a repris à ses enfants, notre plus beau cadeau, ma Cath et leur maman !
Ses enfants accaparés par leur père et la famille de celui-ci, pour le moment.....
Chaleureusement à tous.