Boire un petit coup cela ne fait pas de mal (pourtant je ne bois pas) et c'est vrai que l'on oublie un peu son malheur, on a effectivement anesthésié sa peine, un peu comme lorsque l'on joue avec un ballon dans une piscine en l'enfonçant sous l'eau avec les mains, le ballon n'est plus visible, la peine n'est plus visible, mais elle est toujours là, au moment ou l'on relâche la pression le ballon remonte à la surface, il en est de même pour la tristesse, elle finit toujours par ressurgir irrémédiablement. Je crois que c'est une situation sans issue la seule chose que l'on peut faire c'est de trouver le courage de tenir le coup, de trouver la motivation et ça 'c'est encore plus difficile que tout le reste. Dommage Marlène que tu n'habites pas dans le midi on serait allé faire la "fête" (pas vraiment) histoire d'oublier ce cauchemar quelques instants et je crois que c'est la seule chose à faire.
Hubert