pour en revenir un peu plus au thème du fil de la vision spirituelle et philosophique de la vie et de la mort,
j'ai actuellement le ressentit que la vie c'est en fait apprendre à mourir.
car tout au long de notre vie, nous sommes confrontés continuellement à la mort, des petites des grandes, nous ne passons pas une journée, une heure, même une seconde sans ce vécu.
c'est troublant comme constatation, car je prends conscience que , oui, nous vivons et automatiquement en vivant nous intégrons la mort sans même en prendre conscience.
mais je me rends compte aussi que la mort n'est pas la fin le rien.
je me suis amuser à manger différemment, c'est à dire, ex : je mange une tomate, il y a le avant le pendant et le après, elle n'est plus là, en tout cas plus de la même façon, elle a transmutée en devenant nutriments, glucides, protéines, énergie dont mon corps à besoin.
puis ensuite elle devient déchet.
en fait son rôle évolue ainsi que sa consistance.
et je me rends compte que pour les idées, les mémoires c'est pareil.
j'ai une idée par exemple de créer un sac, je matérialise mon idée en créant un sac, et mon idée devient une matière qui a son utilité, mon idée transmute, elle meurt quand elle devient matière, elle ne met plus les même énergie, d'énergie de création, elle devient énergie d'utilité (surement pas le même taux vibratoire) puis ensuite elle transmute encore car je réserve mon sac pour par exemple mettre mes affaires de sport, elle évolue encore mais mon idée première est morte pour renaitre toujours à autre chose...
mais mon idée qui a évoluée devient aussi mémoire et expérience, donc tout en étant devenue matière elle est aussi mémoire de l'expérience, comme si elle était sécables à l'infini et ressource, car elle sera la base peut être d'un sac encore plus élaborée...
là ou je veux en venir, c'est que nos disparus font la même chose, ils transmutent, se transforment aussi en énergies diverses, ils deviennent sécables aussi (ils sont passé, présent et futur) passé car ils étaient matière et sont inscrit dans notre mémoire, présent car ils sont énergies et créé en nous des pensées, des émotions, et futur car dans notre projection, nous nous voyons pour beaucoup d'entre nous, les retrouver....
c'est bête à dire et encore plus à écrire, mais entre savoir que nous vivons continuellement des morts (symboliques ou autres) et le ressentir, le vivre ça fait la différence.
quand je me couche le soir, je prends conscience sur ma journée que j'ai vécu et qui est morte, j'en fais le deuil car je ne pourrais jamais la refaire, par contre c'est ma journée qui déjà se répercute sur ce que je vis, donc elle ne devient pas rien, elle transmute en autre chose, et dans cette autre chose elle continue à vivre mais différemment.
en fait nous apprenons à mourir tout le temps, mais cette mort n'est pas une fin en soit, c'est une continuité.
donc la mort n'est pas une fin mais une continuité. (point de vue très personnel)
ok, c'est très confus encore, je l'admets et je vous rassure je n'ai pas fumé la moquette

Willy, si tu me lis, peux tu essayer de clarifier ce que j'essaie bien mal de vous retranscrire