coucou tous et toutes, génial du monde sur le fil philo et spirit (avec ou sans S) ih ih
sur discussions générales en page 3, j'ai mis un fil avec des méditations (autohypnose) à télécharge en français, elles sont très chouettes, Bernadette.
j'ai 2 autre séances auto hypnose "dépression" et "le deuil", je retrouve le lien et vous le donne.
toutes m'ont bien aidées.
et c'est uniquement des relaxations et pas du blabla et conférences...
j'ai laissé pas mal de signes de ma fille sur "y at'il des signes", de mon père et de mon frère aussi...
aucun doute, impossible que cela soit une imposture, c'était des choses trop intime sur ma façon de penser.
en 1988, lors de l'accouchement de mon fils, la naissance c'est mal passé et ils ont du m'endormir.
le lendemain, le chirurgien et l'anesthésiste sont venus me voir en me posant des questions tout de même bien bizarre.
"vous souvenez vous de vos rêves, vous rappelez vous de quelque chose"...
j'avais 23 ans, et ne savais pas tout ce que je sais aujourd'hui.
j'avais juste en mémoire, un merveilleux rêve. Je flottais dans une aura lumineuse, des millions d'étincelles lumineuses, joueuses, et vivantes.
et oui, vivantes, je ne sais pas comment, mais elles vivaient autour de moi mais aussi en moi.
j'étais moi et en même temps elles, j'étais aussi cette lumière, j'étais distincte mais aussi dans cette lumière.
cela semblait tout à fait normal.
et puis surtout alors que je ne parlais pas, et la lumière non plus, je savais que tout allait bien et que tout irait toujours bien, qu'il ne fallait pas que je m'inquiète.
je ne serais jamais seule, ni sur terre ni ailleurs.
cela ne fait que qlq mois que j'ai enfin réalisé que c'était une expérience spirituelle, une nde ? j'ai demandé mon dossier pour savoir vraiment ce que j'ai vécu alors physiologiquement.
c'est devant une émission de tv que j'ai percuté, en entendant une expérienceuse décrire son expérience ; et là une évidence est venue, je savais de quoi elle parlait.
pendant qu'elle parlait, je me revoyais dans cette lumière, cet amour, et je me suis sentie alors si heureuse, si rassurée.
en tout cas, depuis cette prise de conscience, toute ma culpabilité a disparue, comme par enchantement.
j'ai l'impression que toutes les cellules de mon corps se sont alignées dans le prolongement de cette expérience, comme si enfin, je pouvais comprendre ce qui m'était arrivé il y a 25 ans.
j'ai eu d'autres souvenirs qui sont remontés durant cette expérience, d'autres informations qui m'ont été donné alors.
peut être ces informations étaient elles restées bloquées dans mon adn, je ne sais pas...
mais ce dont je suis sûre, c'est que la vie n'est pas une fin en soi, mais juste une étape, et si nous sommes sur terre c'est pour exprimer cet amour envers les autres mais surtout envers nous même.
faire la paix avec soi même est notre premier devoir, car ainsi nous pouvons aimer les autres dans toute la liberté possible et les respecter pour ce qu'ils sont et respecter leur choix de vie et de mort aussi, car c'est leur expérience et non là notre.
la mort est une partie intégrante de la vie.
dès que l'on donne la vie, nous donnons automatiquement la mort.
mais d'un point de vue symbolique, lorsque nous accompagnons une personne dans la mort, nous l'accompagnons aussi dans sa renaissance.
et savoir cela c'est aussi savoir à quel point nos décédés avaient une confiance et un tel amour pour nous, qu'ils nous choisissent aussi pour les accompagner à leur renaissance.
la naissance et la mort (la renaissance) doivent être entourés d'amour, l'amour peut être un peu plus terrestre à la naissance mais amour impersonnel et universelle dans l'accompagnement de la mort (la renaissance).
ils ne sont pas tristes là haut, ils sont joyeux et nous poussent à exprimer la joie, l'amour.
une vie, c'est comme une récréation dans un parcours scolaire, jusqu'à ce qu'on ait le diplôme de "la maitrise de la vie".
si je pouvais seulement, vous insuffler à travers le clavier, cette joie immense et cette assurance que j'ai vécu ce 2 sept 1988, cet amour inconditionnel, je le ferais.
nous allons tous nous retrouver là haut, ou à côté sur un autre plan, alors pourquoi pleurer ? si ce n'est pas aujourd'hui, c'est demain, la vie est très courte, un battement de cil dans tout l'univers.
ici, sur terre, nous avons à nous libérer des conditionnements, des fausses croyances, d'une notion de justice erronée, la vraie justice n'est pas celle que nous pensons.
lorsque j'ai fait cette expérience, on m'a dit, ne t'occupes pas de faire la justice, laisses nous faire notre travail et toi fais le tiens.
ih ih, je travaillais dans la justice et qlq années après j'ai démissionné, et je fais maintenant le travail que je pense devoir faire, aider les autres et m'aimer.
car en m'aimant j'apprends aux autres à s'aimer sans cette foutue culpabilité que la société et l'éducation nous a faussement distillée.