De vendredi 17 h j'étais au festival du jeu de ma ville, de ma ludothèque , qui a tant participé à ma reconstruction ...
premier pas social délibéré en janvier 2016 soit 21 mois après mon deuil ... où je n'ai rencontré que des jeunes personnes trentenaires, hommes quasi totalement.
Avec bienveillance, patience, en acceptant mes faiblesses de concentration, (d'entrée j'avais expliqué le pourquoi de mon état), ils m'ont entrainée, accompagnée vers la reconstruction à travers le jeu (de société, de plateau), l'obligation de respecter les co équipiers ou adversaires selon les jeux me menaient sur le chemin de me décaler de l'émotionnel, pendant 2 ans environ j'ai pleuré chaque jeudi en sortant ...
Ce lieu a été aussi le lieu où j'allais avec ma, mes petites filles ...
Là pour la 4 ième année j'assistais au festival, je suis, avec ma fille, cette année devenue bénévole, mes petites ayant moins besoin de surveillance constante.
J'ai vécu depuis vendredi dans une ambiance, chaleureuse, respectueuse, prévenante, douce, attentionnée comme le sont toutes ces personnes bénévoles de cette association.
Cela ajouté à des moments privilégiés d'échanges avec les participants en tant que bénévole, avec des copains, copines pour des session de jeux et beaucoup d'affectif avec ma petites famille m'a fait énormément de bien j'ai ressenti pour la première fois de la plénitude malgré le deuil, le manque était là mais pas la douleur. Curieuse expérience ... au bout de 5 ans donc ..
Je n'ai jamais "compris" comment ce serait possible, mais je savais que cela existerait, je l'avais lu dans les livres de Nadine Beauthéac (ayant perdu son unique enfant et veuve deux fois qui est une référence dans les accompagnements du deuil) de Dr Fauré, des personnes veuves depuis plus longtemps que moi m'en avait parlé ...
je vais pouvoir débriefer mon étonnement avec les séances psy cela devrait m'aider à savoir aller au delà de mon étonnement.
prenez soin de vous