Un message si différent, qui m'interpelle.
Un analyse qui mêle le physique et le sentiment par le langage...
Et je ressens chaque mot:
Déchirures, arrachements ... et si la souffrance évolue vers quelque chose de plus supportable, plus vivable, elle reste néanmoins là, au fond de nous, tapie, prête à fondre à la moindre faiblesse, malgré les années qui passent.
Le lien existe toujours, puissant, élastique, il ne se rompt jamais. Il permet de "garder le contact" entre les deux mondes. Il permet de continuer à vivre, d'articuler notre nouvelle vie sans honte aussi, de rire, et parfois d'aimer. Le lien d'argent.
Pas de rupture, sa vie et la mienne, ma vie est la sienne... même aujourd'hui, tandis que nous sommes chacun d'un côté du miroir.
Comme c'est vrai, ce "nous" bancal que l'on s'obstine à utiliser comme si le je était l'acceptation de la situation !
Tout est apprentissage.
Un jour, nous ne faisons plus semblant, le deuil nous a transformé(e), et j'ose le dire, enrichie.
Et si jamais nous n'acceptons qu'il (elle) ne soit plus à nos côtés, nous réapprenons à vivre et à apprécier la vie.