Non, ce n'est pas trop demander, assurément.
Bien sur que nous comprenons le chagrin de nos enfants qui ont perdu leur père.
Mais ce chagrin ne peut nous cloitrer dans le voile noir d'un veuvage qui nous obligerait à renoncer à la vie.
Nous n'avons pas tué nos aimés.
Nous n 'avons pas choisi le malheur.
Les enfants doivent pouvoir entendre notre peine, et accepter de nous voir continuer le chemin.
Comme ils continuent le leur.
Que cette jolie bulle de bonheur te garde bien à l'abri des tourments.