Ouiiii ton message m'est bien parvenu !

Et je m'empresse de te répondre... Je suis contente de te sentir positive et pleine de volonté pour t'en sortir ! Continue petite soeur...
Continue... surtout reste dans cet état d'esprit...avec la volonté, on arrive à se sortir de beaucoup de situations même difficiles...
De tout coeur avec toi... N'hésite pas à venir te confier...
Tu trouveras toujours quelqu'un pour te répondre et si je peux t'aider, c'est volontiers...

Je t'embrasse très fort et surtout ne te culpabilise pas sur le passé... et comme te dis Ephémère, ne pas chercher une  raison logique à un comportement qui ne l'est pas...

A bientôt ! lundi je reprends le travail donc je serais disponible que le soir !
bise
Martine-tititou 
 

Bonjour Choupinette,

Merci pour ce message d'espoir pas du tout "maladroit" tant je le trouve profond et vrai. Merci de venir partager des mots de soutiens dans les moments de peine mais aussi comme maintenant durant les plus "apaisés". Merci.

Chaleureusement,

Yacine

Bonjour Tititou,

Je souhaite que vous ayez récupéré confiance et énergie. Vous avez réussi à faire en sorte que votre fils aille mieux,
vous irez mieux vous aussi bientôt.
(je ne sais plus si je disais tu ou vous, mais c'est secondaire, n'est-ce-pas ?).
Tendres pensées.

Bonsoir Fredo, bonsoir à tous
Je suis contente, Fredo ,que tu  ressentes aujourd'hui un peu d'apaisement. Ça me donne de l'espoir car comme tu le sais notre drame a toutes les 2 est arrivé le même jour et avec la même violence. Pour moi, le parcours est plus chaotique . Le passage des 6 mois est très difficile. Certes, je continue de faire bonne figure à l'extérieur. Le travail me donne une bonne raison de me lever le matin mais une fois que j'ai rempli toutes mes obligations, que je me pose un peu et que je me regarde vivre , notamment lorsque je rentre chez moi le soir, alors je ressens un profond mal être. Pas de dépression au sens pathologique car je n'ai pas besoin de médicaments mais simplement l'impression d'une vie inutile, fade, sans intérêt, alors qu'elle était si épanouie il y a moins de 7 mois! Bizarrement, je pleure assez peu, seulement quelques larmes de temps en temps mais l'avenir me donne le vertige. Impossible de me projeter ! Beaucoup d'inquiétude sur ma capacite a réorganiser ma vie et sur quelle base? J'ai du mal à apprivoiser ma solitude..
Douce nuit à tous
Marie

Je viens de lire vos divers messages et cela fait du bien de savoir que ce que l'on vit, d'autres comme nous traversent les mêmes épreuves et qu'il faut savoir passer par toutes ces étapes différentes pour survivre à cette douleur que nous avons tous enfoui en nous . La mort est comme la maladie , elle éloigne les gens et il est difficile de se dire que ce ne sera plus jamais comme avant. Comme certains,  ensemble depuis 27 ans, une fusion énorme et perso tout une vie qui s'arrête en 1 seconde car vivant au coucher, il était mort prés de moi le matin . Nous étions en France en vacances car on travaillait en Afrique, continent ou nous nous somme rencontré ( lui vendéen et moi Hte Savoyarde ) alors en plus de la perte de l'homme de ma vie, j'ai perdu ce continent que j'aime et un travail que j'adorais. Depuis 15 mois qu'il est partit, je suis restée en Vendée et essaie de reconstruire une vie mais ce n'est vraiment pas facile car je n'ai pas grandi avec les gens d'ici , trouver du travail à 54 ans n'est pas évident et se réadapter au mode de vie France pas facile mais je lutte chaque jour pour qu'il soit fier de moi car je sais qu'il ne supporterais pas que je m'écroule et puis l'entourage se détourne quand on pleure sans cesse  ! ! En partant, il à laissé un signe, il m'en à fait deux autres depuis, cela va paraitre fou pour certain mais pourtant c'est vrai et je n'ai plus peur de la mort car je sais qu'il sera là ( je ne suis pas pratiquante )
Mon ressenti aujourd'hui est que j'ai l'impression qu'il va revenir et que tout reprendra comme avant, c'est insensé je sais mais j'arrive pas à m'en détacher et aussi le laisser partir  ? ? Nous prenions l'apéro tous les soirs et je continue ce rituel et depuis 15 mois, je lui écris chaque soir lui expliquant mes journées mes colères, mes joies, mes peines car le veuvage c'est aussi la solitude et personne à qui parler et plus le temps passe, si les pleurs s'estompent, la solitude est pesante . Merci vos paroles et prenez soin de vous
Laurence

Bonsoir,


Je suis très, très heureuse de la création de ce fil

Bien que je sois au début du deuil, dans le chaos ces émotions exacerbées, incontrolables du deuil, je sens frémir, pas tous les jours, la vie qui m'appelle...Durant 1 1/2ans j'ai dansé une sacré sarabande avec la maladie... cette garce ne m'a pas épargnée. La mort a mis a point final.
Et qu'il est dur ce chemin du deuil, je rampe, je tombe dans des gouffres profonds, parfois l'envie de s'allonger et de mourir. Mais ça n'arrivera pas. J'ai beau être complètement déglinguée psychiquemet, faut pas réver
Pourtant pendant quelques heures, quelques jours l'apaisement. Et la vie me prend dans ses bras, pour une autre danse. Un menuet, je ne peux faire plus pour l'instant, je boite, je tombe et toujours je me relève grace aux mains tendues sur ce forum

Alors oui oui pour cette rubrique. Nous ne sommes pas morts. Profondément bléssés, anéantis mais il reste un souffle de vie.
Et tant de mains qui se tendent vers nous. Et puis tous ceux qui nous ont précédés sur ce chemin terrible et qui nous disent que nous finiront par trouver un peu de paix, de bonheur, différents certes mais possibles.

Je leur fais confiance. J'ai énormément aimé mon Pierre, et par de-la la mort je continue. Je n'ai pas la primauté de l'amour absolu. Si d'autres me disent qu'il est possible de vivre autre chose, avec toujours cet amour au fond du coeur, autrement, je leur fait confiance.

Comme je l'ai dit à Marina merçi de baliser notre chemin de petits cailloux blancs


Malika

Bonjour Malika, et tous
J'ai aimé lire ton ressenti car il parle de va et vient. J'ai aussi remarqué que tout peut être bien un jour même après le deuil et avoir un jour une grande tristesse qui s'abat,  presqu'aussi fort que le premier jour, un grand moment de chagrin et dans ces moment là,  en ce qui me concerne, je vais au fond de mes pleurs, j'y vais à fond, et ensuite, je me sens calme, très calme et je reprends la vie avec légèreté.

Je pense que lorsque l'on a perdu quelqu'un que l'on aime, on a toujours ce manque qui est là et il arrive que l'on ait grand besoin de l'exprimer par des pleurs... Comme un trop plein inconscient..  Ca n'arrive pas tout le temps, on n'y pense pas vraiment pendant des semaines, la vie nous entraîne, puis un jour, on a envie de s'arrêter pour consacrer  en quelque sorte du temps  à la personne que l'on aime et finalement ces pleurs nous rassurent sur l'amour que l'on ressent et qui est toujours intact.

C'est pour cela qu'il ne faudrait pas se sentir coupable de rire et vivre de nouveau car malgré toute cette vie qui recommence à s'exprimer dans la vie de tous les jours, on aime encore, on n'oublie rien... On devrait être en paix avec ça...

bonjour,

Je réagis spontanément à certains propos.

J'ai perdu mon amour il y a 2 mois ; je suis en grande souffrance et me dit que plus jamais quelqu'un d'autre dans ma vie.

Mais, qu'en aurait-il pensé, lui ? me voir pleurer, me voir être désespérée : je pense qu'il comprendrait.

Mais vivre seul jusqu'au bout de ma vie ? je pense sincèrement qu'il serait d'accord. On en avait parlé une fois pour "rire" et il m'avait dit qu'on ne remplace pas quelqu'un que l'on a aimé profondément mais que la vie est aux vivants et qu'il faut, pour avancer, retrouver peut-être quelqu'un avec qui on aime sortir (cinéma ou autres) et où il y a une forme de tendresse et d'affection. Même moi, actuellement je dis JAMAIS. A suivre....mais beaucoup plus tard !
amitiés